[Animé/Manga] Shigurui

Shigurui

Informations Manga:

Genre : Seinen
Thèmes : Action, Samurai, historique
Auteur : Takayuki Yamaguchi
Éditeur Fr. : Panini Manga
Sortie : 2003-2010
Statut : Terminé
Tome : 17 (japon) 11 (France)

Informations Animé:

Type : TV
Épisodes : 12
Statut : Terminé
Année : 2007
Réalisateur : Hiroshi Hamasaki
Scénariste : Seishi Minakami
Studio : Madhouse
Licence: Funimation Entertainment
Genre : Action, Samurai, historique

Synopsis:

Japon, an 6 de l'ère Kan'ei. L'excentrique seigneur Tokugawa Tadanaga décide d'organiser au château Sunpu un tournoi opposant 22 samouraïs aux techniques reconnues. Contre l'avis de ses conseillers, les combattants utiliseront de vrais sabres et non des Bokken (sabres en bois).
L'un des combats oppose Fujiki Gennosuke, amputé de son bras gauche, à Irako Seigen, dépourvu du sens de la vue. Malgré ces handicaps, les deux samouraïs sont reconnus comme étant parmi les meilleurs. Commence alors un long flashback où l'on retrouve nos deux sabreurs lors de leur première rencontre au dôjô Kogan tenu par le maitre Iwamoto. Ainsi commence la rivalité pour devenir l'héritier de la technique secrète du dôjo et obtenir la main de la fille du maitre, Mie-dono...

Personnages:




Musiques :

Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:

Avis Personnel :

J’avais envie de regarder un animé un peu sombre, quelque chose avec des samouraïs, dans l’ancien japon.

On peut dire que j’ai été gaté XD , je vais avant tout parler de la thématique de la série.
On se retrouve plonger en pleine époque féodale avec les eigneurs, les samurais, et tout ce qui va avec.
Cette partie est vraiment intéressante, on est plongé dans une école d’art martial, ça décrit la rudesse de l’époque, contrairement à d’autre séries qui rende la chose un peu glamour, ou chevaleresque.
Là on ne fait pas dans le détail c’était un monde violent, ou les règles et l’autorité établies avaient priorité sur tous le reste.

Cette partie là est vraiment réussie, j’ai bien aimé l’univers qui entoure cette série.

Bon l’ambiance générale est sombre et lourde tous le temps, mais par moment ça vire au trash voir vraiment dégelasse, donc voilà c’est intense par moments on va dire ^^

Là ou ça ne va plus, c’est cette fin, je sais même pas si on peu appeler ça une fin, mais soit. Quoi ? ou est la suite, l’animé commence sur une scène spécifique à savoir un duel entre irako et fujiki, ensuite ça prend la direction d’un flash back, on nous retrace la rencontre des deux hommes ok, et puis ….

Voilà le souci, y’a pas de puis ? Alors je présume que dans le manga ça va plus loin mais bon c’est frustrant d’arriver au dernier épisode et ne pas avoir d’explication.

Mais bon hormis ce gros souci ^^’, dans son genre Shigurui reste un bon animé   

Perso CDC : Gennosuke Fujiki

Ne sont pas "réellement" rares les oeuvres qui se disent "gores". En réalité, il y en a tellement que le sens profond de ce mot s'est, pourrait-on dire, perdu. Selon les critères d'aujourd'hui, Elfen Lied est gore, Gantz est gore, Higurashi No Naku Koro Ni est gore, etc. Bien que j'apprécie les trois œuvres citées, si nous prenions Elfen Lied par exemple, son "gore" n'est jamais réellement plus poussé que du sang d'un rouge intense qui gicle partout ou alors un organe ou un membre d'origine inconnue qui vole de façon aléatoire, c'est ce qu'on pourrait appeler du " Gore de divertissement " pour se faire peur. Dans Shigurui, le gore est d'un niveau tout autre, car il se veut réaliste et servant l'histoire, il est utilisé pour montrer la part hideuse d'un combat. Bien que les personnages s'affrontant soient des maîtres de leurs art avec une maitrise pure, durant le duel il n'y a de place que pour l'horrifique et le barbare.

L'horreur dans Shigurui est divisée en deux catégories distinctes qui se réunissent dans chaque scène y faisant appelle : le détail et le malaise psychologique. Si nous abordons le sujet du souci du détail, il n'y en aurait pas grand chose à dire : c'est simple, la série est, graphiquement parlant, très réussie et très détaillée, pas uniquement au niveau du chara-design, des backgrounds aux effets de lumière à couper le souffle ou des mouvements des personnages qui sont d'une fluidité exceptionnelle, mais également et surtout au niveau des blessures. Lorsqu'un doigt est cassé, on voit parfaitement quel os est disloqué, dans quel sens, et à quel point la gravité de la blessure est importante. Lorsqu'un bras est coupé, on peut voir parfaitement le détail du muscle qui s'est rétracté et la peau qui peine à essayer de le recouvrir. C'est beau - et c'est surtout horrible.

Au niveau du malaise psychologique, là, c'est une tout autre histoire Il y a constamment ces geignements de douleur, de souffrance ou de peur en arrière-plan, ces effets sonores horrifiants, cette musique à la fois tribale et typiquement féodale japonaise ainsi que la surprise quant au déroulement de l'action. Ces détails plongent le spectateur dans un état de transe, comparable à un mélange de mal-à-l'aise, de claustrophobie et d'envie de sécurité que très peu (aucun ?) d'animes ont réussi à créer.

La dernière partie est réservée aux personnages, car oui, dans Shigurui la barrière du bien et du mal a été brisée, il ne reste que la loi du plus affamé en quête de pouvoir. Il ne faut pas s'étonner de voir le personnage que vous soutenez ou auquel vous vous identifier commettre des actes totalement immoraux et au niveau de violence démesuré. L'anime joue d'ailleurs cette carte à fond en n'ayant pas de de personnage principal désigné, simplement des hommes assoiffés de victoires qui sont condamnés à n'avoir que le sang comme consolation ( Lorsque celui-ci n'est pas celui de l'adversaire, c'est le leurs ).

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