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Une vie au zoo
Dim 15 Nov 2020 - 19:00
Une vie au zoo, Kemono Michi en version originale est un manga de l’auteur Saku Yamaura. Publié au japon par Kodansha Ltd en 2013 pour un total de 4 volumes, en France, édité par Nobi Nobi et fini depuis déjà un petit moment. Une occasion pour vous (re) découvrir cette œuvre touchante sur la vie trépidante des animaux au zoo.
Synopsis de l’éditeur
Les zoos font rêver petits et grands… mais il faut plus que des rêves pour nourrir les animaux !
Et cela, Haruko va s’en rendre compte rapidement, alors qu’elle fait ses premiers pas en tant que soigneuse au zoo Hidamari. Malgré un enthousiasme débordant, son étourderie lui vaut très vite l’antipathie du directeur du parc, qui la met à l’épreuve en lui confiant le soin d’animaux récalcitrants. C’est sans compter sur le curieux talent de la jeune fille pour déchiffrer les émotions secrètes des bêtes à partir de leur odeur !
Les voies du soigneur sont impénétrables
L’histoire débute sur le recrutement de Haruko en tenue de… tailleur ! Oui, vous savez, celle que les femmes « secrétaire » japonaises portent au bureau. Il faut dire qu’elle recherchait du travail depuis qu’elle s’était fait virer fraichement de son ancien poste. Le ton d’emblée au sujet de son don est très vite mis en évidence dès les premières pages. Aux yeux de certaines personnes, le comportement de la demoiselle peut créée un malaise, même auprès de ces futurs collègues par « sa fascination des odeurs ! » les lecteurs peuvent voir à travers cet ouvrage amusant et original et d’autres une sorte de dégout. Dans ce premier tome, son tempérament va être mis à rude épreuve. En effet, suite à sa bourde de n’avoir pas refermé la cage aux lions. Le directeur du zoo de Hidamari, Yôsuke Fujimoto (avec son sourire qu’on lui connait), va lui poser un ultimatum à notre héroïne : si au bout de trois mois, elle n’arrive pas à faire changer d’attitude du pachyderme, Sumire. Dur le métier de soigneuse. Haruko va l’apprendre à ses dépends.
Comment la transformé radicalement quand l’éléphante ne supporte pas le public ?
Va-t-elle vraiment réussir la mission forcée qu’on lui a confiée ?
Vous le saurez en lisant ce premier tome
Conclusion
Nous passons un agréable moment à lire les (més) aventures de Haruko qu’on suit avec toute notre attention. Le point fort de cette œuvre réside dans les expressions des personnages de la série, mais également ceux des animaux. On s’aperçoit bien que l’auteur retranscrit bien l’ambiance et l’envers du décor. On sent qu’il a étudié le sujet en profondeur sur les termes techniques d’une vie au zoo avec ses joies et ses peines. Cependant, ne cherchez pas une histoire d’amour entre employés et son directeur inclus, c’est le néant la plus totale.
Normal, car Nobi Nobi se spécialise dans le style kodomo (enfant. Peu d’évolution sur les protagonistes, ce qui est vraiment dommage, le titre était plutôt prometteur, et ce manque de personnalité de certains en pâtit. Niveau qualité, rien à redire tant sur l’écriture du script. Une couverture aux couleurs chaudes dégage un esprit apaisant et rafraichissant. Malheureusement, nous ne savons rien de l’auteur Saku Yamaura. Tout ce que l’on peut dire de lui, que son œuvre a commencé en 2017 pour le terminer en 2018 ce qui est trop court, je l’avoue. Le manque de charisme lassera et laissera sur la faim certains lecteurs et risques forts de tomber dans les oubliettes des ouvrages à la liste déjà trop longue des parutions en France.
Copyright : sur l’image
Auteur : DD69
Résumé : (c) Nobi Nobi
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