"The fate of destruction is also the joy of rebirth"
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- NihilGakiVotre premier message !Un premier message sur le forum.Un ancien de Manga-FanPlus de 5 ans sur Manga-Fan.
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Mangas préférés : Oyasumi Punpun, Berserk, Aku no Hana, Akira, Devilman
Animés préférés : Evangelion, Madoka, Lain, Utena, Lady Oscar.
Films préférés : The End of Evangelion, Madoka Magical III : Rebellion, Utena
"The fate of destruction is also the joy of rebirth"
Sam 24 Fév 2018 - 5:34
Messieurs-dames, bien le bonsoir !
Passionnée de manga et d'anime depuis les lointaines réminiscences de mon enfance perdue à tout jamais, je dois reconnaître avoir éprouvé un vif intérêt à l'égard de ce site, qui semble traiter de thématiques qui m'intéressent énormément. Avant d'entrer dans le vil du sujet, laissez-moi me présenter. Je m'appelle Alice, mais vous pouvez m'appeler Nihil si cela vous chante. Jeune femme de vingt ans aux velléités littéraires toutes plus mégalomanes les unes que les autres (ce qui explique mes excentricités langagières quelque peu truculentes, j'espère que vous le considérerez avec toute la munificence que vous possédez), je suis une sorte de marginale des temps modernes qui erre çà et là au gré de ses fantasmagories les plus délurées. Je me définis tantôt comme une bohémienne incandescente, tantôt comme une buveuse de quintessences à la soif de savoir insatiable. Mais trêve de tergiversations.
Comme beaucoup de personnes issues de ma générations, j'ai eu l'heur de découvrir le monde merveilleux des manga/anime à travers l'œuvre charnière du légendaire Akira Toriyama, Dragon Ball, d'abord à travers son adaptation au charme immarcescible malgré ses défauts intrinsèques liés aux problèmes de rythme, puis avec le manga. J'ai passé une bonne partie de mon enfance à élaborer des scenarii délirants basés sur l'univers pittoresque de l'auteur, et, malgré mon tempérament naturellement introverti et enclin à la contemplation mélancolique, j'ai acquis une imagination ubéreuse ainsi que le goût de développer mes propres histoires. D'où mon désir ardent de m'adonner à ce sacerdoce altissime qu'est l'écriture.
Dragon Ball n'est évidemment pas le seul manga qui a su me fasciner au cours de ma trop longue existence. Ayant un côté viscéralement attiré par les œuvres morbides et dérangeantes, un manga a su marquer au fer rouge mon adolescence passée dans la déréliction la plus absolue, un manga dont la splendeur ténébreuse n'a d'égale que l'imagination cauchemardesque de son auteur, Berserk de Kentaro Miura. Au début, je ne le cache pas, j'avais été rebutée, voire répugnée viscéralement, par toute cette débauche de violence sanguinaire, ces passages où seules mort et désolation me choquaient tout en me fascinant de manière indicible ; et, je dois le reconnaître, en dépit de toute l'antipathie qu'inspirait le protagoniste de l'histoire, l'ombrageux Guts, l'idée d'en savoir plus au sujet de son histoire tragique. Pour ceux qui connaissent ce chef-d'œuvre qui rayonne tel un diamant noir dans le monde des manga, je suppose qu'il est inutile de vous dire à quel point Berserk est une merveille parmi les merveilles. Violent, profond, tragique, viscéral, j'ai vécu des émotions indescriptibles en suivant les crapahutages désolés du guerrier noir, être à la soif vengeresse dont la rancœur cache en réalité l'une des personnalités les plus torturées qu'il m'ait jamais été donné de contempler dans le monde de la bande-dessinée nipponne. Tout est parfait dans ce manga, les thèmes abordés, de la fatalité à d'autres thèmes tout autant passionnants tels que la quête philosophique ou le désir absolu de transcendance (Griffith me rappelle d'ailleurs énormément le mythe du surhomme, dans la philosophie nietzschéenne), prouvent que le manga est bien plus qu'un simple catharsis de violence inepte. Si la violence est effectivement une part intégrale du chef-d'œuvre de Miura (il serait tout à fait idiot de nier une évidence pareille, vous en conviendrez), elle n'est jamais gratuite. Même les choses les plus immondes ne se produisent jamais dans le simple désir puéril de choquer le lecteur. Miura est un auteur d'une grande acuité intellectuelle, bien plus fin qu'on ne le pense. Pour ceux qui n'ont pas encore lu Berserk, je vous conseille ardemment de vous y mettre. La première adaptation de l'anime, sortie en 97, est un hommage honorable au manga, contrairement aux immondices qui sont sorties récemment. À noter que c'est l'artiste visionnaire Susumu Hirasawa, extra-terrestre ayant composé la majeure partie des œuvres de feu Satoshi Kon, qui s'occupe des musiques de l'anime :
[video]https://www.youtube.com/watch?v=5g5uPsKDGYg[/video]
Hormis Berserk, bon nombres de manga ont su me marquer au plus profond de ma chair. Des perles cyberpunk avec les sempiternels Akira, Ghost in the shell, Eden : it's an endless world, Blame! et Gunnm en figures de proue, sans oublier des classiques du nekketsu comme Ashita no Joe, One Piece (moi qui aime habituellement les œuvres torturées, je dois admettre être charmée par la naïveté enchanteresse du manga), Rurouni Kenshin (j'ai été choquée par les pratiques peu orthodoxes de Watsuki, mais je digresse), Yu Yu Hakusho et Hunter x Hunter du même auteur Yoshihiro Togashi qui, en dépit de ses problèmes de santé, est d'une créativité débordante, en passant par le génial Jojo's Bizarre Adventure, pierre angulaire du manga moderne qui a inspiré une quantité innombrable d'auteurs, et des seinens, les splendides histoires de samouraïs qui vont de Vagabond de Takehiko Inoue à L'Habitant de l'Infini d'Hiroaki Samura, dont on a tendance parfois un peu oublié la finesse artistique, ou bien Vinland Saga et Innoncent dont j'admire l'esthétique baroque. J'apprécie également beaucoup les thrillers de Naoki Urasawa, que ce soit Monster, 20th Century Boys ou Pluto. Devilman, monstre sacré du manga qui est connu pour être l'ancêtre spirituel de Berserk (rien que ça), et qui a connu une seconde jeunesse grâce à Masaaki Yuasa, suscite en moi une admiration inébranlable, ne fût-ce que pour le caractère subversif des thèmes abordés à l'époque, nihilisme, homosexualité, pulsions de mort et de destruction. Le côté à la fois cruel et machaivélique de Ryô Asuka m'a toujours fascinée au plus haut point, je dois le reconnaître, moi qui aime éperdument les personnages androgynes à la nature ambiguë. Je nourris, en outre, une certaine passion pour les mangas d'horreur et l'ero-guro, Junji Ito (Tomie, Uzumaki, Black Paradox, Usamaru Furuya (Litchi Hikari Club, Je ne suis pas un homme, modernisation sublime de la Déchéance d'un homme d'Osamu Dazai, qui transcende l'œuvre d'origine, à mon sens) et Suehiro Maruo (Warau Kyuuketsuki, Midori).
Pour conclure le partie sur les mange, outre Kentaro Miura, deux auteurs ont su sortir du lot par la qualité avant-gardiste de leurs œuvres : Shuzô Oshimi et Inio Asano. Ces deux jeunes hommes ont en commun de dépeindre mieux que quiconque les affres de l'adolescence, cet âge si énigmatique qui fascine tout autant qu'il révulse. Je n'ai pour le moment lu qu'Aku no Hana de cet auteur (dont je recommande l'adaptation en anime obsédante réalisée par Hiroshi Nagahama), mais il m'a fascinée à un point que je meurs d'envie à l'idée de découvrir ses œuvres suivantes, Dans l'Intimité de Marie et Happiness, qui vient de sortir récemment en Janvier.
C'est véritablement Inio Asano que je considère comme le véritable enfant prodige de cette génération de mangakas. Auteur d'œuvres magistrales (Solanin, Nijigahara Holograph, Umibe no Onnanoko), son chef-d'œuvre absolu, Oyasumi Punpun, m'a fait l'effet d'un bouleversement indescriptible tant ce fut une experience au-delà de tout mot. Que dire d'un pareil OVNI ? Asano y fait montre de toute sa grâce éthérée, transcendant ses œuvres pour faire de Punpun un joyau ciselé avec tout le génie dont il est doté. C'est probablement le manga le plus sombre et le plus désespéré que j'aie jamais lu, un titre dont le spleen fuligineux ne pâlirait pas de jalousie face aux poèmes les plus torturés de Baudelaire. L'on y suit les pérégrinations tumultueuses d'un jeune garçon représenté par la figure allégorique d'un pingouin, ainsi que de ses désillusions amoureuses. Rarement un manga ne m'aura fait un tel effet. Aujourd'hui encore, je suis incapable de relire Punpun sans en être émotionnellement bouleversé. C'est un manga qui a fait écho au plus profond de mon âme au point que je m'y suis reconnue de plein fouet.
En ce qui concernent les anime, je confesse développer un rapport plus qu'obsessionnel avec une œuvre que je considère comme la plus transcendante à avoir jamais vu le jour dans ce support : Shinseiki Evangelion. Mastodonte parmi les mastodontes issu de l'imaginaire délirant du plus grand génie créatif qu'ait jamais connu l'animation japonaise, Hideaki Anno. Déjà célèbre à l'époque pour Gunbuster et Nadia, c'est véritablement avec Evangelion qu'il a acquis ses lettres de noblesse. J'ai découvert Evangelion à un âge où j'étais à l'époque en pleine construction identitaire (je le suis toujours, d'ailleurs, aussi improbable que cela puisse paraître), et voir des personnages qui me paraissent si humains que je me demandais sincèrement s'ils étaient fictifs ou réels m'a émue jusqu'aux larmes. Que ce soit Shinji et sa peur représentée par le dilemme du hérisson de Schopenhauer, les névroses d'Asuka, le détachement de Rei, ou encore les déboires de Misato, chaque personnage d'Evangelion incarne une facette de ce que l'on cherche à cacher cahin-caha en nous-mêmes, mais qui émerge tôt ou tard, de manière incontrôlée. Bien que certaines personnes reprochent à Evangelion son aspect démesurément alambiqué (bien que Lain le soit bien plus) ou les délires expérimentaux d'Anno dans les deux derniers épisodes, j'estime qu'Evangelion est une œuvre inégalée et inégalable. Le film censé conclure la série et faire office de vraie fin, The End of Evangelion, est un monolithe imputrescible qui repousse toutes les limites du possible, faisant dudit film une expérience transcendante qui entraîne le spectateur dans une symphonie psychédélique où toutes les névroses du réalisateur et celles des spectateurs qui en sont les reflets s'entremêlent dans une danse morbide. D'aucuns disent que le film est incompréhensible, mais a-t-on déjà vu une expérience aussi osée dans une industrie aussi aseptisée ? J'en doute fort...
Hormis Evangelion, les autres anime que j'aime sont innombrables : Mahou Shojou Madoka Magical Girl, Serial Experiments Lain, Shoujo Kakumei Utena, Versailles no Bara, Rurouni Kenshin : Tsuioku Hen, Texhnolyze, Cowboy Bebop, Devilman Crybaby, Gankutsuou, Haibane Renmei, Ginga Eiyuu Densetsu, Tenshi no Tamago, Mononoke, Youjouhan Shinwa Taikei, Ghost in the shell S.A.C., Ima, Soko Ni Iru Boku, Mousou Dairinin, les Monogatari., et énormément d'autres œuvres qui ne me viennent pas à l'esprit pour le moment, étant assujettie par les insomnies à répétition, hélas. La japanimation est un domaine pour lequel j'éprouve une passion démesurée, malgré la lassitude et l'oisiveté.
Mes autres passions, au-delà de la japanimation et des manga, se résument aux jeux vidéo (ceux qui ont joué à Xenogears auront compris la référence de mon pseudo), le cinéma, la musique, (musique classique, jazz, blues, rock, metal, cold wave, visual kei, musique électronique, OST), la psychologie, la littérature, ainsi que les tests de personnalités comme le MBTI et l'ennéagramme.
Je pense avoir suffisamment digressé pour le moment. J'ose espérer que mes excentricités langagières ne vous agaceront pas trop, ayant la plus grande peine à réprimer mes idiosyncrasies les plus versatiles. Si vous avez des questions, je suis tout ouïe !
À tantôt.
Passionnée de manga et d'anime depuis les lointaines réminiscences de mon enfance perdue à tout jamais, je dois reconnaître avoir éprouvé un vif intérêt à l'égard de ce site, qui semble traiter de thématiques qui m'intéressent énormément. Avant d'entrer dans le vil du sujet, laissez-moi me présenter. Je m'appelle Alice, mais vous pouvez m'appeler Nihil si cela vous chante. Jeune femme de vingt ans aux velléités littéraires toutes plus mégalomanes les unes que les autres (ce qui explique mes excentricités langagières quelque peu truculentes, j'espère que vous le considérerez avec toute la munificence que vous possédez), je suis une sorte de marginale des temps modernes qui erre çà et là au gré de ses fantasmagories les plus délurées. Je me définis tantôt comme une bohémienne incandescente, tantôt comme une buveuse de quintessences à la soif de savoir insatiable. Mais trêve de tergiversations.
Comme beaucoup de personnes issues de ma générations, j'ai eu l'heur de découvrir le monde merveilleux des manga/anime à travers l'œuvre charnière du légendaire Akira Toriyama, Dragon Ball, d'abord à travers son adaptation au charme immarcescible malgré ses défauts intrinsèques liés aux problèmes de rythme, puis avec le manga. J'ai passé une bonne partie de mon enfance à élaborer des scenarii délirants basés sur l'univers pittoresque de l'auteur, et, malgré mon tempérament naturellement introverti et enclin à la contemplation mélancolique, j'ai acquis une imagination ubéreuse ainsi que le goût de développer mes propres histoires. D'où mon désir ardent de m'adonner à ce sacerdoce altissime qu'est l'écriture.
Dragon Ball n'est évidemment pas le seul manga qui a su me fasciner au cours de ma trop longue existence. Ayant un côté viscéralement attiré par les œuvres morbides et dérangeantes, un manga a su marquer au fer rouge mon adolescence passée dans la déréliction la plus absolue, un manga dont la splendeur ténébreuse n'a d'égale que l'imagination cauchemardesque de son auteur, Berserk de Kentaro Miura. Au début, je ne le cache pas, j'avais été rebutée, voire répugnée viscéralement, par toute cette débauche de violence sanguinaire, ces passages où seules mort et désolation me choquaient tout en me fascinant de manière indicible ; et, je dois le reconnaître, en dépit de toute l'antipathie qu'inspirait le protagoniste de l'histoire, l'ombrageux Guts, l'idée d'en savoir plus au sujet de son histoire tragique. Pour ceux qui connaissent ce chef-d'œuvre qui rayonne tel un diamant noir dans le monde des manga, je suppose qu'il est inutile de vous dire à quel point Berserk est une merveille parmi les merveilles. Violent, profond, tragique, viscéral, j'ai vécu des émotions indescriptibles en suivant les crapahutages désolés du guerrier noir, être à la soif vengeresse dont la rancœur cache en réalité l'une des personnalités les plus torturées qu'il m'ait jamais été donné de contempler dans le monde de la bande-dessinée nipponne. Tout est parfait dans ce manga, les thèmes abordés, de la fatalité à d'autres thèmes tout autant passionnants tels que la quête philosophique ou le désir absolu de transcendance (Griffith me rappelle d'ailleurs énormément le mythe du surhomme, dans la philosophie nietzschéenne), prouvent que le manga est bien plus qu'un simple catharsis de violence inepte. Si la violence est effectivement une part intégrale du chef-d'œuvre de Miura (il serait tout à fait idiot de nier une évidence pareille, vous en conviendrez), elle n'est jamais gratuite. Même les choses les plus immondes ne se produisent jamais dans le simple désir puéril de choquer le lecteur. Miura est un auteur d'une grande acuité intellectuelle, bien plus fin qu'on ne le pense. Pour ceux qui n'ont pas encore lu Berserk, je vous conseille ardemment de vous y mettre. La première adaptation de l'anime, sortie en 97, est un hommage honorable au manga, contrairement aux immondices qui sont sorties récemment. À noter que c'est l'artiste visionnaire Susumu Hirasawa, extra-terrestre ayant composé la majeure partie des œuvres de feu Satoshi Kon, qui s'occupe des musiques de l'anime :
[video]https://www.youtube.com/watch?v=5g5uPsKDGYg[/video]
Hormis Berserk, bon nombres de manga ont su me marquer au plus profond de ma chair. Des perles cyberpunk avec les sempiternels Akira, Ghost in the shell, Eden : it's an endless world, Blame! et Gunnm en figures de proue, sans oublier des classiques du nekketsu comme Ashita no Joe, One Piece (moi qui aime habituellement les œuvres torturées, je dois admettre être charmée par la naïveté enchanteresse du manga), Rurouni Kenshin (j'ai été choquée par les pratiques peu orthodoxes de Watsuki, mais je digresse), Yu Yu Hakusho et Hunter x Hunter du même auteur Yoshihiro Togashi qui, en dépit de ses problèmes de santé, est d'une créativité débordante, en passant par le génial Jojo's Bizarre Adventure, pierre angulaire du manga moderne qui a inspiré une quantité innombrable d'auteurs, et des seinens, les splendides histoires de samouraïs qui vont de Vagabond de Takehiko Inoue à L'Habitant de l'Infini d'Hiroaki Samura, dont on a tendance parfois un peu oublié la finesse artistique, ou bien Vinland Saga et Innoncent dont j'admire l'esthétique baroque. J'apprécie également beaucoup les thrillers de Naoki Urasawa, que ce soit Monster, 20th Century Boys ou Pluto. Devilman, monstre sacré du manga qui est connu pour être l'ancêtre spirituel de Berserk (rien que ça), et qui a connu une seconde jeunesse grâce à Masaaki Yuasa, suscite en moi une admiration inébranlable, ne fût-ce que pour le caractère subversif des thèmes abordés à l'époque, nihilisme, homosexualité, pulsions de mort et de destruction. Le côté à la fois cruel et machaivélique de Ryô Asuka m'a toujours fascinée au plus haut point, je dois le reconnaître, moi qui aime éperdument les personnages androgynes à la nature ambiguë. Je nourris, en outre, une certaine passion pour les mangas d'horreur et l'ero-guro, Junji Ito (Tomie, Uzumaki, Black Paradox, Usamaru Furuya (Litchi Hikari Club, Je ne suis pas un homme, modernisation sublime de la Déchéance d'un homme d'Osamu Dazai, qui transcende l'œuvre d'origine, à mon sens) et Suehiro Maruo (Warau Kyuuketsuki, Midori).
Pour conclure le partie sur les mange, outre Kentaro Miura, deux auteurs ont su sortir du lot par la qualité avant-gardiste de leurs œuvres : Shuzô Oshimi et Inio Asano. Ces deux jeunes hommes ont en commun de dépeindre mieux que quiconque les affres de l'adolescence, cet âge si énigmatique qui fascine tout autant qu'il révulse. Je n'ai pour le moment lu qu'Aku no Hana de cet auteur (dont je recommande l'adaptation en anime obsédante réalisée par Hiroshi Nagahama), mais il m'a fascinée à un point que je meurs d'envie à l'idée de découvrir ses œuvres suivantes, Dans l'Intimité de Marie et Happiness, qui vient de sortir récemment en Janvier.
C'est véritablement Inio Asano que je considère comme le véritable enfant prodige de cette génération de mangakas. Auteur d'œuvres magistrales (Solanin, Nijigahara Holograph, Umibe no Onnanoko), son chef-d'œuvre absolu, Oyasumi Punpun, m'a fait l'effet d'un bouleversement indescriptible tant ce fut une experience au-delà de tout mot. Que dire d'un pareil OVNI ? Asano y fait montre de toute sa grâce éthérée, transcendant ses œuvres pour faire de Punpun un joyau ciselé avec tout le génie dont il est doté. C'est probablement le manga le plus sombre et le plus désespéré que j'aie jamais lu, un titre dont le spleen fuligineux ne pâlirait pas de jalousie face aux poèmes les plus torturés de Baudelaire. L'on y suit les pérégrinations tumultueuses d'un jeune garçon représenté par la figure allégorique d'un pingouin, ainsi que de ses désillusions amoureuses. Rarement un manga ne m'aura fait un tel effet. Aujourd'hui encore, je suis incapable de relire Punpun sans en être émotionnellement bouleversé. C'est un manga qui a fait écho au plus profond de mon âme au point que je m'y suis reconnue de plein fouet.
En ce qui concernent les anime, je confesse développer un rapport plus qu'obsessionnel avec une œuvre que je considère comme la plus transcendante à avoir jamais vu le jour dans ce support : Shinseiki Evangelion. Mastodonte parmi les mastodontes issu de l'imaginaire délirant du plus grand génie créatif qu'ait jamais connu l'animation japonaise, Hideaki Anno. Déjà célèbre à l'époque pour Gunbuster et Nadia, c'est véritablement avec Evangelion qu'il a acquis ses lettres de noblesse. J'ai découvert Evangelion à un âge où j'étais à l'époque en pleine construction identitaire (je le suis toujours, d'ailleurs, aussi improbable que cela puisse paraître), et voir des personnages qui me paraissent si humains que je me demandais sincèrement s'ils étaient fictifs ou réels m'a émue jusqu'aux larmes. Que ce soit Shinji et sa peur représentée par le dilemme du hérisson de Schopenhauer, les névroses d'Asuka, le détachement de Rei, ou encore les déboires de Misato, chaque personnage d'Evangelion incarne une facette de ce que l'on cherche à cacher cahin-caha en nous-mêmes, mais qui émerge tôt ou tard, de manière incontrôlée. Bien que certaines personnes reprochent à Evangelion son aspect démesurément alambiqué (bien que Lain le soit bien plus) ou les délires expérimentaux d'Anno dans les deux derniers épisodes, j'estime qu'Evangelion est une œuvre inégalée et inégalable. Le film censé conclure la série et faire office de vraie fin, The End of Evangelion, est un monolithe imputrescible qui repousse toutes les limites du possible, faisant dudit film une expérience transcendante qui entraîne le spectateur dans une symphonie psychédélique où toutes les névroses du réalisateur et celles des spectateurs qui en sont les reflets s'entremêlent dans une danse morbide. D'aucuns disent que le film est incompréhensible, mais a-t-on déjà vu une expérience aussi osée dans une industrie aussi aseptisée ? J'en doute fort...
Hormis Evangelion, les autres anime que j'aime sont innombrables : Mahou Shojou Madoka Magical Girl, Serial Experiments Lain, Shoujo Kakumei Utena, Versailles no Bara, Rurouni Kenshin : Tsuioku Hen, Texhnolyze, Cowboy Bebop, Devilman Crybaby, Gankutsuou, Haibane Renmei, Ginga Eiyuu Densetsu, Tenshi no Tamago, Mononoke, Youjouhan Shinwa Taikei, Ghost in the shell S.A.C., Ima, Soko Ni Iru Boku, Mousou Dairinin, les Monogatari., et énormément d'autres œuvres qui ne me viennent pas à l'esprit pour le moment, étant assujettie par les insomnies à répétition, hélas. La japanimation est un domaine pour lequel j'éprouve une passion démesurée, malgré la lassitude et l'oisiveté.
Mes autres passions, au-delà de la japanimation et des manga, se résument aux jeux vidéo (ceux qui ont joué à Xenogears auront compris la référence de mon pseudo), le cinéma, la musique, (musique classique, jazz, blues, rock, metal, cold wave, visual kei, musique électronique, OST), la psychologie, la littérature, ainsi que les tests de personnalités comme le MBTI et l'ennéagramme.
Je pense avoir suffisamment digressé pour le moment. J'ose espérer que mes excentricités langagières ne vous agaceront pas trop, ayant la plus grande peine à réprimer mes idiosyncrasies les plus versatiles. Si vous avez des questions, je suis tout ouïe !
À tantôt.
- RaionTōkyō Ghoul no Taishi1000 messagesBadge gagné après 1000 messages et commentaires sur le forum.Un ancien de Manga-FanPlus de 5 ans sur Manga-Fan.
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Re: "The fate of destruction is also the joy of rebirth"
Sam 24 Fév 2018 - 8:46
Je ne savais même pas qu'il était possible de combiner certains des mots employés dans une seule et même phrase xD (y en a même dont j'ignorais l'existence) ..
J'vais faire très court (parce que j'suis du genre à ne pas être très littéraire xD) : Bienvenue au sein de la communauté ! \o
Ton avis sur Berserk est très complet ! Je t'invite à citer ton message sur le topic associé au titre (juste >>ici<<) afin de poser ta patte ^^
Contente de voir que Rurouni Kenshin a sa place dans la liste de tes références (qui sont d'ailleurs toutes très bonnes) !
Oyasumi Punpun est une oeuvre qui mériterait qu'on lui porte un peu plus d'attention .. ici aussi, je t'invite à faire un petit tour sur sa fiche afin de rendre hommage à l'oeuvre (par >>là<<) ~
Y aurait pas une petite place pour Tokyo Ghoul dans tout ça ???
Côté OST, tu as des préférences ?!?
(ça me suffit, au passage xD)
Amuse toi bien parmi nous ~
J'vais faire très court (parce que j'suis du genre à ne pas être très littéraire xD) : Bienvenue au sein de la communauté ! \o
Ton avis sur Berserk est très complet ! Je t'invite à citer ton message sur le topic associé au titre (juste >>ici<<) afin de poser ta patte ^^
Contente de voir que Rurouni Kenshin a sa place dans la liste de tes références (qui sont d'ailleurs toutes très bonnes) !
Oyasumi Punpun est une oeuvre qui mériterait qu'on lui porte un peu plus d'attention .. ici aussi, je t'invite à faire un petit tour sur sa fiche afin de rendre hommage à l'oeuvre (par >>là<<) ~
Y aurait pas une petite place pour Tokyo Ghoul dans tout ça ???
Côté OST, tu as des préférences ?!?
Tu m'as surtout fait réaliser que je devais maîtriser dans les 60% de la langue française ?J'ose espérer que mes excentricités langagières ne vous agaceront pas trop
(ça me suffit, au passage xD)
Amuse toi bien parmi nous ~
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Merci à Euffy pour le badge ^^
- AkamaruAnimal & Cie - Fluffy Ball1000 messagesBadge gagné après 1000 messages et commentaires sur le forum.Un ancien de Manga-FanPlus de 5 ans sur Manga-Fan.
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Re: "The fate of destruction is also the joy of rebirth"
Sam 24 Fév 2018 - 15:54
Bienvenue sur Manga-Fan, @Nihil !
Ton vocabulaire semble extrêmement riche, ça a été un plaisir de lire ta présentation !
C'est aussi la première fois que je vois quelqu'un évoquer Tenshi no Tamago (en plus d'en arborer un avatar !) sur le forum !
Honnêtement, j'ai eu beaucoup de mal à me mettre dedans lorsque j'ai vu ce film pour la première fois, beaucoup de symbolique et même si j'apprécie les œuvres expérimentales, impossible d'accrocher pleinement, tellement je suis perdue...
En comparaison, j'ai trouvé Serial Experiments Lain bien moins obscur, c'est dire. xD
Par contre, les analyses de ce type d'oeuvre sont très intéressantes à lire, donc je m'y intéresse beaucoup et c'est en partie grâce à ça que j'ai mieux saisi le message et les enjeux véhiculés par Tenshi no Tamago.
Et qu'en est-il donc de l'oeuvre de sa femme ?
En espérant que tu te plairas parmi nous !
Ton vocabulaire semble extrêmement riche, ça a été un plaisir de lire ta présentation !
C'est aussi la première fois que je vois quelqu'un évoquer Tenshi no Tamago (en plus d'en arborer un avatar !) sur le forum !
Honnêtement, j'ai eu beaucoup de mal à me mettre dedans lorsque j'ai vu ce film pour la première fois, beaucoup de symbolique et même si j'apprécie les œuvres expérimentales, impossible d'accrocher pleinement, tellement je suis perdue...
En comparaison, j'ai trouvé Serial Experiments Lain bien moins obscur, c'est dire. xD
Par contre, les analyses de ce type d'oeuvre sont très intéressantes à lire, donc je m'y intéresse beaucoup et c'est en partie grâce à ça que j'ai mieux saisi le message et les enjeux véhiculés par Tenshi no Tamago.
Yoshihiro Togashi qui, en dépit de ses problèmes de santé, est d'une créativité débordante
Et qu'en est-il donc de l'oeuvre de sa femme ?
En espérant que tu te plairas parmi nous !
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- Aka's Sweet Doghouse :
Merci à Corana pour cette magnifique bannière !- Miku's Tune Selection (21/07/22) :
- Hackers' Video Selection (05/01/21) :
- Greedy BastardGakiVotre premier message !Un premier message sur le forum.Un ancien de Manga-FanPlus de 5 ans sur Manga-Fan.
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Re: "The fate of destruction is also the joy of rebirth"
Sam 24 Fév 2018 - 22:51
Présentation dense et particulièrement intéressante, tu t'es donnée du mal ! (Quoique, t'as plutôt éprouvé des difficultés à ne pas écrire d'avantage j'ai l’impression héhé). Tu as posté ça à 5h34 du mat' ? Complètement frappée...
On a beaucoup de goûts/lectures en commun en tout cas, ça fait plaisir !
Bienvenue sur le forum ! En espérant te lire à nouveau rapidement et que tu te plaises ici !
On a beaucoup de goûts/lectures en commun en tout cas, ça fait plaisir !
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- NemoOni/ee-chan500 messagesBadge gagné après 500 messages et commentaires sur le forum.Un ancien de Manga-FanPlus de 5 ans sur Manga-Fan.
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Re: "The fate of destruction is also the joy of rebirth"
Sam 24 Fév 2018 - 23:26
Hello, et bienvenue sur le forum !
C'est une présentation complète et très sympathique à lire.
Pour enchaîner sur Berserk, je n'en ai pas entendu que du bien. Ca ne fait que confirmer mon à priori, donc :3
Je me demandais souvent si le manga Les fleurs du mal, qui est sorti il y a peu en France, avait un lien avec l'anime Aku no Hana. J'ai ma réponse, une question de moins à me tarauder ! Mais je ne me suis toujours pas penchée dessus ...
Sinon, et comme tu le mentionnes, Isano est un auteur que j'aime particulièrement moi aussi. J'avais commencé avec Solanin et Punpun, comme beaucoup. As-tu testé Dead Dead Demon's DeDeDeDe Destruction plus récemment ?
J'espère que tu te plairas bien par ici :3
C'est une présentation complète et très sympathique à lire.
Pour enchaîner sur Berserk, je n'en ai pas entendu que du bien. Ca ne fait que confirmer mon à priori, donc :3
Je me demandais souvent si le manga Les fleurs du mal, qui est sorti il y a peu en France, avait un lien avec l'anime Aku no Hana. J'ai ma réponse, une question de moins à me tarauder ! Mais je ne me suis toujours pas penchée dessus ...
Sinon, et comme tu le mentionnes, Isano est un auteur que j'aime particulièrement moi aussi. J'avais commencé avec Solanin et Punpun, comme beaucoup. As-tu testé Dead Dead Demon's DeDeDeDe Destruction plus récemment ?
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- -Nadrel-KouhaiVotre premier message !Un premier message sur le forum.Un ancien de Manga-FanPlus de 5 ans sur Manga-Fan.
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Re: "The fate of destruction is also the joy of rebirth"
Dim 25 Fév 2018 - 3:46
Bienvenue sur Manga-Fan Alice !
J'espère que tu pardonneras à nous autres, plébéiens que nous sommes, le pauvre vocabulaire dons nous faisons preuve ...
Une présentation bien complète, tu détailles très précisément ton avis sur les diverses œuvres abordées et il y en a de nombreuses que j'apprécie (Berserk <3).
Encore une fois, bienvenue parmi nous !
J'espère que tu pardonneras à nous autres, plébéiens que nous sommes, le pauvre vocabulaire dons nous faisons preuve ...
Une présentation bien complète, tu détailles très précisément ton avis sur les diverses œuvres abordées et il y en a de nombreuses que j'apprécie (Berserk <3).
Encore une fois, bienvenue parmi nous !
- fred22eDaijin1000 messagesBadge gagné après 1000 messages et commentaires sur le forum.Un ancien de Manga-FanPlus de 5 ans sur Manga-Fan.
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Re: "The fate of destruction is also the joy of rebirth"
Dim 25 Fév 2018 - 19:35
La bienvenue !
- GreedSenpai1000 messagesBadge gagné après 1000 messages et commentaires sur le forum.Un ancien de Manga-FanPlus de 5 ans sur Manga-Fan.
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Re: "The fate of destruction is also the joy of rebirth"
Dim 25 Fév 2018 - 20:37
Bonsoir et bienvenue sur le forum
- ZeddouDaijin1000 messagesBadge gagné après 1000 messages et commentaires sur le forum.Un ancien de Manga-FanPlus de 5 ans sur Manga-Fan.
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Re: "The fate of destruction is also the joy of rebirth"
Lun 26 Fév 2018 - 10:53
Je t'avoue en toute honnêteté ne pas avoir été au bout de ta présentation faute de pouvoir comprendre à 100% tes phrases mais tu restes néanmoins la bienvenue ici !
J'espère que tu te plairas parmi nous !
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- YngviKouhaiVotre premier message !Un premier message sur le forum.Un ancien de Manga-FanPlus de 5 ans sur Manga-Fan.
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Re: "The fate of destruction is also the joy of rebirth"
Lun 26 Fév 2018 - 15:48
Pour dire vrai, j'ai fini la lecture en diagonale parce qu'à force de trop vouloir jongler avec de jolis mots on finit par être indigeste. (ça m'arrive souvent aussi)
Fort belle présentation cependant. Et je constate qu'on a pas mal de goûts similaires, il y a du namedropping de qualitay. Berserk, Jojo, Pluto (pas encore lu les autres de Urasawa, n'étant pas crésus) et Devilman, je valide doublement.
Cela dit je suis moins catégorique pour Berserk, même si le manga est indubitablement excellent (c'est un de mes préférés) il n'est pas exempt de défauts, surtout scénaristiques. Parce qu'on ne va pas se leurrer, le scénario est très brouillon pour le moment et on a rien de concret à l'horizon; cela devient lassant. On frôle les 40 tomes et c'est toujours le néant vis-à-vis de Griffith et de la main de dieu... moi j'en ai plein le dos de Casca.
(sinon j'aime bien Junji Ito aussi, surtout Uzumaki o/)
Pour ce qui est des anime cependant, et en dépit du fait que tu cites Ginga Eiyuu Densetsu, l'anime de mon cœur, perfection faite anime, et Devilman Crybaby, je ne peux que monter au créneau face à ton panégyrique de Evangelion, qui est selon moi la pire imposture de ces 25 dernières années.
J'ai toujours trouvé cet anime odieusement pompeux et faussement profond (en plus d'être absolument chiant les vingt premiers épisodes, soit la quasi totalité de la série; c'est juste un mecha lambda). Je ne vois pas en quoi faire des personnages insupportables (qu'on ne me dise pas qu'ils sont "réalistes") et mitrailler le spectateur de pseudo-références bibliques et philosophiques (c'est plus du vent qu'autre chose en réalité) fait de Evangelion une série de qualité. Le film The end of Evangelion est impressionnant visuellement et prenant du début à la fin, c'est vrai (j'ai moi-même été scotché par la scène du troisième impact, vraiment bien foutue), donc j'ai beaucoup apprécié le film, de même que les Rebuild qui sont vraiment spectaculaires techniquement et très plaisants à regarder (puis Kaworu est grave cute dedans).
Mais justement, c'est bien là où le bât blesse: c'est divertissant parce que spectaculaire, et certainement pas un chef d'oeuvre plein de profondeur comme beaucoup aiment le dire. On se fait "retourner le cerveau" simplement parce que le délire d'Anno va trop loin et en devient grand-guignolesque, pas parce que le symbolisme et la portée philosophique du truc sont incroyables.
Au final, c'est exactement comme Gunbuster (que j'ai beaucoup aimé), un énorme foutoir qui part totalement en vrille à la fin, et qui du coup est très divertissant et marquant. Ni plus ni moins.
Dans le même délire "symbolique jusqu'à en être incompréhensible" je préfère largement Tenshi no Tamago, qui assume de n'être qu'un film d'auteur, et qui en plus d'être somptueux visuellement offre un voyage reposant. Pas plus compréhensible, mais au moins on sait tout de suite à quoi s'attendre.
Mais en tout cas bienvenue à toi, ça fait zizir de voir une présentation comme ça, on a pas mal de points communs et ça promet des débats enflammés
(on peut aussi se batter à propos de Madoka si tu veux, j'ai drop à la moitié tellement je trouvais la série soporifique)
Fort belle présentation cependant. Et je constate qu'on a pas mal de goûts similaires, il y a du namedropping de qualitay. Berserk, Jojo, Pluto (pas encore lu les autres de Urasawa, n'étant pas crésus) et Devilman, je valide doublement.
Cela dit je suis moins catégorique pour Berserk, même si le manga est indubitablement excellent (c'est un de mes préférés) il n'est pas exempt de défauts, surtout scénaristiques. Parce qu'on ne va pas se leurrer, le scénario est très brouillon pour le moment et on a rien de concret à l'horizon; cela devient lassant. On frôle les 40 tomes et c'est toujours le néant vis-à-vis de Griffith et de la main de dieu... moi j'en ai plein le dos de Casca.
(sinon j'aime bien Junji Ito aussi, surtout Uzumaki o/)
Pour ce qui est des anime cependant, et en dépit du fait que tu cites Ginga Eiyuu Densetsu, l'anime de mon cœur, perfection faite anime, et Devilman Crybaby, je ne peux que monter au créneau face à ton panégyrique de Evangelion, qui est selon moi la pire imposture de ces 25 dernières années.
J'ai toujours trouvé cet anime odieusement pompeux et faussement profond (en plus d'être absolument chiant les vingt premiers épisodes, soit la quasi totalité de la série; c'est juste un mecha lambda). Je ne vois pas en quoi faire des personnages insupportables (qu'on ne me dise pas qu'ils sont "réalistes") et mitrailler le spectateur de pseudo-références bibliques et philosophiques (c'est plus du vent qu'autre chose en réalité) fait de Evangelion une série de qualité. Le film The end of Evangelion est impressionnant visuellement et prenant du début à la fin, c'est vrai (j'ai moi-même été scotché par la scène du troisième impact, vraiment bien foutue), donc j'ai beaucoup apprécié le film, de même que les Rebuild qui sont vraiment spectaculaires techniquement et très plaisants à regarder (puis Kaworu est grave cute dedans).
Mais justement, c'est bien là où le bât blesse: c'est divertissant parce que spectaculaire, et certainement pas un chef d'oeuvre plein de profondeur comme beaucoup aiment le dire. On se fait "retourner le cerveau" simplement parce que le délire d'Anno va trop loin et en devient grand-guignolesque, pas parce que le symbolisme et la portée philosophique du truc sont incroyables.
Au final, c'est exactement comme Gunbuster (que j'ai beaucoup aimé), un énorme foutoir qui part totalement en vrille à la fin, et qui du coup est très divertissant et marquant. Ni plus ni moins.
Dans le même délire "symbolique jusqu'à en être incompréhensible" je préfère largement Tenshi no Tamago, qui assume de n'être qu'un film d'auteur, et qui en plus d'être somptueux visuellement offre un voyage reposant. Pas plus compréhensible, mais au moins on sait tout de suite à quoi s'attendre.
Mais en tout cas bienvenue à toi, ça fait zizir de voir une présentation comme ça, on a pas mal de points communs et ça promet des débats enflammés
(on peut aussi se batter à propos de Madoka si tu veux, j'ai drop à la moitié tellement je trouvais la série soporifique)
- AccessDeniedKouhaiVotre premier message !Un premier message sur le forum.Un ancien de Manga-FanPlus de 5 ans sur Manga-Fan.
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Re: "The fate of destruction is also the joy of rebirth"
Lun 26 Fév 2018 - 21:18
Bienvenue à toi, très jolie liste que tu nous donnes, avec les détails qui vont bien en plus
- ZGMF BalmungManga-Fan no Tennō Heika1000 messagesBadge gagné après 1000 messages et commentaires sur le forum.Un ancien de Manga-FanPlus de 5 ans sur Manga-Fan.
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Re: "The fate of destruction is also the joy of rebirth"
Mer 28 Fév 2018 - 8:26
Chouette présentation.
N'hésite pas à reposer tes différents commentaires sur toutes ces séries sur les topics de celles-ci afin de favoriser les échanges au delà de cette présentation.
La bienvenue sur le forum !
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- SilencioGakiVotre premier message !Un premier message sur le forum.Un ancien de Manga-FanPlus de 5 ans sur Manga-Fan.
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Re: "The fate of destruction is also the joy of rebirth"
Jeu 5 Juil 2018 - 19:12
Oh et bien, voici un virtuose de la lettre. On va devenir amis, si ce n'est pas déjà le cas ! Bienvenue à toi !
- Toro picanaGakiVotre premier message !Un premier message sur le forum.Un ancien de Manga-FanPlus de 5 ans sur Manga-Fan.
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Re: "The fate of destruction is also the joy of rebirth"
Dim 8 Juil 2018 - 14:40
Bienvenue Alice, ta présentation est vraiment agréable à lire , de plus ta capacité d’analyse me semble très affûtée tant je te rejoins sur celle de « berserk » qui est une perle parmi les mangas. Je suis enthousiaste à ton arrivée sur ce forum et espère que nous aurons l’occasion de discuter . En attendant je me permets de supposer pour ton propre bonheur que ton enfance n’est pas partie à jamais, ne t’inquiète pas bienvenue encore !
- YaelohelKouhaiVotre premier message !Un premier message sur le forum.Un ancien de Manga-FanPlus de 5 ans sur Manga-Fan.
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Re: "The fate of destruction is also the joy of rebirth"
Dim 8 Juil 2018 - 23:04
Salut Nihil !
Un pseudo un peu contradictoire, au vu de tout ce que tu as l'air d'avoir envie de raconter
Mais les contradictions font le charme de beaucoup de personnes ! Bienvenue sur le forum j'espère que tu t'y plairas.
Un pseudo un peu contradictoire, au vu de tout ce que tu as l'air d'avoir envie de raconter
Mais les contradictions font le charme de beaucoup de personnes ! Bienvenue sur le forum j'espère que tu t'y plairas.
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