Dans un recoin de ce monde

Bonjour!

Ce mercredi est sorti un film d'animation japonais que j'attendais avec impatience! Je n'ai pas pu le voir au festival d'animation d'Annecy cet été, mais heureusement, tout comme "Hirune Hime", il est sorti en France. Je parle de "Dans un recoin de ce monde".
Le film dure 2 heures mais on ne voit pas le temps passé.

Voici la description du site "Sens critique" :

Long-métrage d'animation de Sunao Katabuchi ·
Animation, drame, historique ·
 2 h 08 min ·
Avec Yoshimasa Hosoya, Daisuke Ono, Mayumi Shintani
La jeune Suzu quitte Hiroshima en 1944, à l'occasion de son mariage, pour vivre dans la famille de son mari à Kure, un port militaire. La guerre rend le quotidien de plus en plus difficile, malgré cela, la jeune femme cultive la joie et l'art de vivre. Mais en 1945, un bombardement va éprouver son courage.

Le film est basé sur un manga de Fuiyo Kong.
La beauté des dessins et de l'animation est magique et douce, affectueuse pour ces personnages mis en scène dans leurs moments de joie et de tristesse, de peur et de colère aussi. Elle retranscrit bien l'innocence, la gentillesse et la créativité de l'héroïne à laquelle on s'attache vraiment beaucoup. Elle dessine et invente des histoires, elle est dans les nuages et semble en décalage total avec le monde. Elle est set très courageuse et impulsive. Et pourtant la réalité qu'elle va connaître vont mettre son innocence et sa joie de vivre à rude épreuve.
L'histoire paraît convenue : la vie d'une Japonaise pendant la Seconde Guerre Mondiale où l'on comprend qu'il faut continuer à vivre, à aller de l'avant et à sourire malgré l'horreur et le malheur qui frappe les personnages. Mais on ne s'ennuie pas et on vit les diverses émotions que ressentent les personnages. Tout semble se passer très vite, une situation qui semble angoissante se transforme en moment complètement comique. L'histoire nous surprend de scène en scène, jusqu'à la fin.

Ce film est beaucoup moins déprimant et traumatisant que "Le Tombeau des lucioles" et plus drôle et joyeux que "L'île de Giovanni" (pour rester dans le thème). Cependant il est conseillé aux enfants de plus de 10 ans. Il n'y a pas de scène brutale et violente, mais la terreur et l'horreur de la guerre sont présentes, elles se font très bien sentir et sont très bien suggérées. Ce film m'a faite rire, il m'a émue et m'a bouleversée.

Je le recommande chaudement! Si vous pouvez aller le voir, allez-y! Vous ne le regretterez pas!
C'est une très belle surprise!



http://www.japanlifestyle.fr/2017/06/19/un-recoin-de-ce-monde-prix-du-jury-a-annecy-sortira-au-cinema-le-20-septembre/

Tu vois Raion, je parler de ce film ! XD

Avis plutôt mitigés pour ma part.
J'ai beaucoup aimés le personnage de Suzu et la voir grandir. Si innocente, on la prend vite en pitié face à ce quelle doit traverser. Elle est un peu naïve et maladroite, elle rend beaucoup de scène comique : ainsi, elle fait souvent retomber la pression.
L'animation est réussite. Surtout pour les détails dans les bâtiments. Les couleurs sont ternes ce qui collent avec l'univers.
En décalage, quand l’héroïne peint, les couleurs sont presque éclatantes.

Aucune violence n'est montrés. Rien d'horrible n'est dévoilés.

Spoiler:

Ce qui rend le tout encore plus glauque. Par exemple, a la fin des raids aériens, on voit juste des bâtiments rasés, il ne reste plus que les routes. Pas de cadavres. On nous laisse juste l'imaginer.
D'ailleurs, à part pour les blessés, je ne me rappelle pas avoir vus de cadavres dans ce film :scratch:
La fin reste, même avec le temps de réflexion que j'ai eux, encore très mystérieuse pour moi (on peut aussi utiliser le terme "WTF !?")

Ce n'est pas un film que je conseillerais a n'importe qui mais je ne pourrais pas non plus le déconseiller. Il appartient à une de ces œuvres que l'on ne peut pas ne pas apprécier. Elle est drôle, triste et s'appuie sur des faits historiques.

Je ne trouve pas que la fin soit incompréhensible. Lorsque l'on voit ces deux personnages inconnus déambuler dans les ruines, on se pose plein de questions, mais dès que l'on revient à Suzu, on comprend ce qui s'est passé et ce qui se passe.
En tout cas, j'ai compris ce qui se passe, en ce qui me concerne.