[NEWS] ANIPLEX investit dans WAKANIM

Renforcer le marché numérique de l'animation japonaise

Aniplex Inc. (siégeant à : Chiyoda-ku, Tokyo, Président: Masuo Ueda, “Aniplex”) réalise un investissement dans la société WAKANIM SAS (siégeant à : Tourcoing, France, Président: Olivier Cervantès, “Wakanim”), société qui officie dans le domaine de la diffusion de séries d'animation japonaise.


Historique
Depuis 2010, WAKANIM est un pionnier et leader du marché numérique de l'animation japonaise en France, offrant des services de diffusion pour les fans du genre. Grâce à cet investissement, Aniplex souhaite renforcer l'activité de WAKANIM dans son coeur de métier et dans l'organisation d'évènements rassemblant les fans. Cela permettra d'établir une base solide pour faire croître la popularité et l'accessibilité des animés tout en étendant les territoires d'activité au sein de l'Europe.


Message de Masuo Ueda, Président d'Aniplex Inc.
Nous avons travaillé ensemble avec WAKANIM sur de nombreux titres produits par Aniplex, tels que « Puella Magi Madoka Magica ». WAKANIM a toujours cherché une approche innovante pour toucher le coeur des fans, non seulement au travers des réseaux sociaux et via sa plateforme, mais aussi en rassemblant le public dans les cinémas lors de projections en avant-première. Grâce à notre alliance avec WAKANIM, une équipe de passionnés d'animation, nous allons ensemble continuer à développer des services qui ravieront la communauté de fans tels que la diffusion sur les nouveaux médias, la vente de produits dérivés et l'organisation d'évènements. Notre objectif est de distributer un large éventail de titres d'animation japonaise au sein des territoires européens. Nous sommes convaincus que notre présence directe nous permettra de developper et d'étendre le marché de l'animation. De plus, nous aimerions contribuer de manière positive à l'extension des services permettant la diffusion des contenus des producteurs japonais et nous sommes désireux de participer à la croissance du marché en Europe.

Message d'Olivier Cervantès, Président de WAKANIM SAS
Durant ces 5 dernières années, Wakanim s'est imposé comme un acteur innovant qui a relevé les défis du marché de la vidéo à la demande. Nous sommes devenus la première fenêtre de diffusion et nous travaillons à rassembler les fans d'animation japonaise aussi bien sur Internet que lors d'évènements tels que des projections cinéma. Nous avons participé à la notoriété de titres qui ont rencontré des millions de spectateurs en France, tels que Sword Art Online, Kill la Kill, Puella Magi Madoka Magica, Attaque des Titans, etc. Grâce au soutien d'acteurs comme Aniplex, nous avons pu organiser des diffusions toujours plus proches  des fans en leur proposant un équivalent de ce qui se fait au Japon. Nous sommes très heureux et enthousiastes d'annoncer l'investissement de la société Aniplex au sein de WAKANIM, Aniplex étant une des sociétés les plus influentes dans le domaine de l'animation japonaise. Cette opération avec Aniplex nous permettra de lancer de nouveaux services améliorant notre offre et de nous exporter au sein de l'Union Européenne. Nous pensons que cela amènera un vent frais d'innovation et de nouveaux défis pour animer et faire vivre la communauté de fans européens.

Une communauté de 250 000 membres
Aujourd’hui, Wakanim est « leader en France » dans son domaine. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui ont poussé le groupe nippon à investir. « Sony est notre principal fournisseur de contenu depuis six ans. Ils ont suivi notre évolution avec intérêt », poursuit le co-fondateur. Plus qu’une société de neuf personnes au chiffre d’affaires de 750.000 euros en 2014, ce que Sony a acheté, c’est « une communauté » : 250.000 utilisateurs inscrits et 650.000 visites mensuelles.
La France en poche, Wakanim à désormais des ambitions internationales : « Nous avons ouvert une filiale au Canada. Pour attaquer le marché Européen, il nous fallait des fonds », déclare Olivier Cervantes. Les deux co-fondateurs sont donc allés frapper aux portes des grandes chaînes de télévision françaises : « Elles étaient intéressées par le concept, mais Sony a été plus rapide ».

Sony est majoritaire
C’est, en effet, le groupe nippon qui a démarché directement Wakanim. Sans dévoiler les dessous de la transaction, Olivier Cervantes avoue que son associé et lui n’ont pas mis longtemps avant d’accepter, même si le « deal » était de perdre le contrôle de leur société. « Ça ne nous fait pas peur. Sony nous apporte une aide structurelle inespérée », reconnaît le co-gérant. Il confirme aussi que Wakanim restera bien basée à Tourcoing.