Le Receuil Fictif ~ [Vote des fan fictions / 2012]

Ce qui est raconté dans les livres... N'est que scènes coupées. En effet, vous ne savez pas tout de mon séjour dans l'Abysse. L'auteur, ma créatrice Jun, n'a volontairement pas mit toutes ses idées les plus secrètes, cachées au fin fond de son maléfique esprit dans l'histoire. Je suis resté bien plus longtemps dans cet endroit que ne le montre les passages du manga.
Dissimulé dans les branches d'un arbre, en parlant à voix basse, me voilà maintenant en train de vous narrer ce que vous ne savez pas. Que cela reste entre nous mes amis... Sinon, je pense qu'elle me tuera de divulguer ses chers secrets...

Partir...
Je me suis réveillé, me sentais engourdi. Je ne voulais pas ouvrir les yeux, par peur. Étais-je vraiment dans l'Abysse ? Je me demandais si tout cela n'était qu'un rêve car... En ouvrant les yeux, il faisait noir. Extrêmement noir. Mais... Cette teinte... Renfermait des images affreuses, de gens mutant, en train d'exploser, et, crier comme si on leur arrachait les tripes. J'haletais, j'avais peur. La peur qu'un humain ressent lorsqu'il a peur de mourir, de perdre sa vie, ses sensations. Les images reflétèrent alors Gilbert, se vidant de son sang... Ma mère... En train de souffrir avant de décéder... Mon père. Avec cette scène. Celle qui avait faillit me faire perdre mon cher valet. Scènes réellement vécues, celles que je voulais oublier. Je voulais partir de cet endroit.
J'ai peur...
Puis, en me penchant sous sur ce quoi j'étais couché, une lumière. Je décidai, comme réflexe humain, ou même animal, d'aller à cette lumière. Je passais comme dans un autre monde, quelle étrange sensation !
Faites que cet endroit me mène à ma conviction que tout n'est qu'un rêve...

L'endroit ressemblait à un coffre à jouets cassé, ceux mêmes que j'avais déjà eu neufs. Des chevaux à bascule, services à thé, et poupées et peluches... Mais celles-ci n'étaient pas douces et rassurantes comme celles des enfants, non, leurs sourires sadiques s'agrandissaient à mesure que je les regardais : « Tu vas mourir ici! » disaient-elles.
J'ai peur...

Je me bouchais les oreilles et fermais les yeux. Les visions atroces de tout à l'heure revenaient... J'avais envie de hurler...
Sortir d'ici...
Une voix, perçante parmi les rires des poupées, m'aborda. Elle était rassurante... Apaisante... Une voix d'homme. Il disait : « Ne t'inquiète pas, Oz. Tu sortiras. C'est ton destin. »

Puis une vision m'envahit l'esprit, dans le manoir que j'avais quitté à peine quelques minutes ou heures plus tôt. Des pétales volaient, et sa longue tresse blonde aussi. Qui était-il ? Il m'était familier. Il était si... Paisible... Il souriait... Mais un autre s'approcha dans son, le même sourire que celui des poupées aux lèvres et le transperça ! Puis se retourna vers moi, agrandissant encore ce rictus ! Et il commença à marcher en ma direction, son épée dégoulinante de sang me pointant, je ne pouvais bouger...
M'enfuir...
Partir...

Les battements de mon cœur s'accéléraient, je voulais fuir loin ! Loin d'ici ! Rejoindre ma famille ! Voir quelqu'un ! Voir quelqu'un... Pour me rassurer de ne pas être seul dans ces hallucinations... Je priais à ce moment-là. Et me mis à courir, vite, parlant à voix haute !
Je veux vivre !
Une horrible, affreuse bête m'attaqua ! Elle me retenait, l'autre fou arriverait bientôt, il me tuerait comme il avait fait au blond ! Je mourrai, sans avoir revu en vie mon valet ! Je suais, j'avais peur, je ne pouvais pas me défendre, ma blessure m'était insupportable ! J'entendais ses pas s'approcher de moi... Tout était perdu...
Et puis...
Voir quelqu'un...
Elle apparut...
Maintenant...
Celle qui m'avait presque tué mais sauvé en réalité...
A l'aide...

Alice...

Quel doux nom...

Alice...

M'aideras-tu ?...

Alice...

Ou te serviras-tu de moi, comme les autres ?


Alice.

Nous voici dix ans auparavant dans une rencontre entre nos amis sans qu'ils connaissent le nom de chacun d'entre eux ...

L'île des rêves... une île où Luffy, enfant de 7 ans, arrive avec son ami et frère d'âme Ace pour continuer leur entrainement afin de devenir des pirates plus tard.

* bruit de gargouille de ventre * « J'AI FAIM !!!!!!!!!! » crie Luffy
« Arrête de crier comme ça imbécile, il n'y a rien sur cette île à part des arbres alors on devra essayer de... EH MAIS !! M-mais comment t'as fait pour avoir tous ça en moins de dix secondes ??? » dit Ace

( Luffy se retrouve déjà sur une montagne de fruits )

« Bah, euh... j'ai utilisé mes bras et euh... mon flair !! »
« Franchement... je sais pas comment tu fais pour avoir un flair de chien...; soupira Ace; bon on continue l'entrainement après tu mangeras tes fruits puis on repart sur notre île après. »
« D'accord !! Je vais te sortir ma technique... T'es prêt ?! GOMU GOMU NO FOUSSEN !!! »

Ace prend son poing et frappe fort Luffy, mais Luffy se fait envoler dans les airs très loin à cause de la force de Ace ainsi que son mode ballon et disparaît dans les airs.

« Luffy !!! Idiot !! Reviens ici !! » crie Ace

Luffy disparaît dans le ciel et on voit apparaître son étoile * ting *

« Franchement, on se croirait dans Pokémon avec la Team Rocket qui s'envole vers d'autres cieux... » soupira Ace.

Du côté de Luffy, il atterri dans un dôjo d'entrainement de combat.

« Ouille, aïe... je suis tombé un peu loin de Ace là... Comment je vais le retrouver ?? » se demande luffy
« Euh... Tu as vu, il est tombé du ciel !! » dit une fille portant un sabre en bois

« Hein ? * baille * ah ouais !! » dit un garçon venant de se réveiller paresseusement avec un sabre en bois (en réalité, c'est zoro enfant)
* tape le garçon * « Allé on reprend l'entrainement !! C'est pas comme ça que tu vas battre le gang d'enfants malfaisant de l'île » dit la fille
« Je sais, pas la peine de me taper... »

Zoro, sans lui dire son nom, se retourna vers Luffy, le regardant de la tête au pied puis il eut une idée.

« Eh toi, le petit !! J'aimerais me mesurer à toi !! » dit le garçon
« Hein?! Quoi ? Moi ? Mais je veux manger d'abord... » répondit Luffy
« Désolé, mais ici, on est de grand bretteur d'épée alors si tu veux manger, tu vas devoir m'affronter avant!! »

Zoro lui donne une épée en bois, toujours sans lui dire son nom, puis lui demande de se battre. La fille fit l'arbitre et ordonna au deux garçons d'engager le combat. Luffy n'arrivait pas à manier son épée correctement et tomba par terre tandis que Zoro planta son épée dans le sol juste à côté de Luffy.

« T'es pas doués... Enfin, j'ai pas d'autres solutions de te demander, tu veux pas m'accompagner ? Juste pour défier un gang de gamin malfaisant sur cette île qui la contrôle » demande Zoro
« Quoi ? C'est vrai ?! Je vais faire une aventure comme un vrai pirate contre un gang de gamin!! Je ne dis pas non !! En avant !! crie Luffy, mais au fait, c'est quoi ton nom ? »
« J'ai pas besoin de te le dire là, je n'ai rien à te donner en retour après, bon allons-y »

Zoro et Luffy se mirent en route pour aller affronter le gang de gamin nommé Kidband. Sans vraiment se connaître, ils arrivent près de la côte de l'île et aperçoivent un bateau pirate arriver.

« WAOUH !! Regarde, regarde, un bateau pirate !! Plus tard, je serai le roi des pirates moi!! » crie Luffy
« … Ça m'étonnerai mais allons nous cacher, je ne veux pas qu'on se fasse tuer ou affaiblir avant d'affronter Kidband » dit Zoro

Le bateau accoste la côte mais la seule personne qui descend du bateau est une petite fille rousse avec une grande chemise. Elle courra dans la direction de Zoro et Luffy sans les voir mais Zoro en profita qu'elle soit seule et loin pour l'affronter, étant donner que c'est une pirate.

« Eh! Toi là-bas, la fillette !! Viens ici et affronte moi!! » lui cria Zoro
« Je croyais qu'on ne devait pas affronter les gens qui se dressait devant nous avant d'affronter Kidband » lui disa Luffy

La fille s'approcha et aperçu l'épée en bois de Zoro.

« Ouah! Toi aussi tu es pirate ? » lui demanda la petite fille (c'est nami enfant)
* psst, le mioche, jouons le jeu* souffla zoro à luffy
*ok * souffla luffy à zoro
« Oui, on est deux pirates alors affrontes nous !! » dit Zoro
« Mais moi je fais partis des pirates d'Arlong... Alors... rendez vous et donnez moi ce que vous avez !! » dit Nami.
« Connais pas ! Mais nous on fais partis de l'équipage de Jack Sparrow!! » cria Zoro
« Hum... Je sais pas c'est qui, en tout cas... * elle commença à courir à vive allure vers zoro et lui piqua rapidement son épée au passage* je prends ton épée, j'en aurai besoin pour racketter les gens du village de cette île » ria Nami
« Et, rends moi ça!! » cria Zoro

Luffy et Zoro poursuiva donc Nami jusqu'à ce qu'ils entendirent la voix d'un gamin.

« Vous là bas, rendez-vous!! J'ai une armée de plus de 10 000 hommes alors si vous ne vous rendez pas, je leurs ordonnerai de vous attaqué !! » dit le gamin qui se dressa face à Nami, Zoro et Luffy (c'est Usopp enfant)
« C'est vrai?! Où ça, où ça, où ça ?!! Je veux voir » dit Luffy
*donne une claque à Luffy * « Tais toi !! On est cuis vu qu'on traine avec une pirate » dit Zoro
- « Hola Hola, du calme on rigolé, on est pas des pirates on est juste entrain de jouer au loup nous! » inventa Nami

Le gamin se montra joyeusement devant eux et rigola.

« Ah euh, c'est vrai? Ah ben moi aussi je rigoler !! *Ahahah * euh... je peux joué ?? demanda Usopp
« Non mais c'est une blague là, fillette ?!!!! » répondit colériquement Zoro
« Ah, maintenant on change de jeu, on fait un loup c'est ça ? » dit Luffy
« Mais tu piges rien toi alors tais toi !! » répondit Zoro et Nami en même temps
« Bon, peu importe, tant que il y a beaucoup de personnes qui sont avec nous, ça nous servira d'avantages contre Kidband, euh, toi la fillette et toi aussi le long nez, faut que vous venez avec nous pour affronter des gamins! » dit Zoro à Nami et Usopp
« Et qu'est ce que j'y gagne moi ?? » demande Nami
« T'auras peut-être des butins où de l'argent » dit Luffy
* les yeux de Nami se sont transformés en berry* « Ah oui ?! Dans ce cas, je viens !! »

Luffy et Zoro se tournèrent vers Usopp pour connaître sa réponse mais celui-ci joua le jeu pour essayer de se montrer fort.

« Hum... oui, c'est vrai que si je bats des gamins, ils rejoindront peut-être le rang de mes 10 000 hommes alors je viens... » dit Usopp
« Mwais c'est ça, enfin, tant mieux si tu viens, allons-y !! » dit Luffy

Il marchèrent un peu plus loin et passèrent à côté d'un village. Luffy s'arrêta brusquement et les autres le regardait en se demandant ce qu'il fesait.

« Qu'est-ce que tu fais le mioche ? Kidband se trouve un peu plus haut sur la montagne, dépêche toi !! » dit Zoro
« Je sais mais... je viens de repenser que je n'ai rien mangé de la journée et là... JE SENS UNE ODEUR DELICIEUSE !!!! dit Luffy * cours vers le village *
« Oh, c'est pas vrai, ce mioche ne sait pas ce que les berries représentent dans la vie de tout les jours pour moi » dit Nami
« Hein? » dit Usopp
« Non rien. » répondit-elle

Usopp, Zoro et Nami coururent dans le village et rattrapèrent Luffy qui était déjà assis face une table où il y avait une assiette rempli d'une montagne de chocolat Lindt et de cornichons.

« OH! B-alut les Chamis (=salut les amis) » dit Luffy entrain de manger
« Roh, mais dépêche toi, on a pas le temps »
« Eh, toi, laisse les clients finir leurs assiettes tranquillement s'il te plais » disa un garçon avec une toque (c'est Sanji enfant)

Usopp, Nami, Zoro et Luffy le regardèrent pendant dix secondes puis partirent sans rien dire et en l'ignorant.

« Faut qu'on se dépêche !! » disa Nami « je veux mes berries »
« EH!! Ne faites pas semblant de ne pas m'avoir vu!! » cria Sanji « M-mais... »

Sanji regarda Nami en étant dans un autre monde

« Mademoiselle !!! Excusez-moi, vous vouliez quelque chose en particulier ?! » demanda Sanji à Nami
« Hein?! Ah, euh... (si il nous accompagne, il pourra nous aider à vaincre ces gamins et ainsi, je gagnerais plus vite mes berries) oui!! Il faut que tu viennes avec nous pour nous
aider à vaincre une bande de gamin!! » dit nami
« D'accord... » répondit Sanji étant dans ses rêves et dans son monde
« Bon on est combien là, cinq maintenant ? Bon ben on est bien paré à l'attaque là. Allons-y !! » cria Luffy

Ils arrivèrent presque tout en haut de la montagne lorsque il y avait des mains qui apparurent devant eux. Ils se demandèrent ce qu'il se passait puis une petite fille aux cheveux noirs avec un vêtement violet arriva.

« Je suis désolée de vous bloquer la route mais en haut de cette montagne se trouve des gens qui sont morts à cause d'un groupe d'enfants diabolique. » répondit la fille (c'est Robin enfant)
« Ouais, justement, on va les retrouver pour leur faire prendre une bonne raclée » dit Luffy
« Ah oui ? » demanda Robin
« We! On est tous les cinqs à la recherche de ce gang nommé Kidband et on va les éclater!! » dit Zoro
« Hum... vous m'intéressez... » dit Robin
« Ah oui ?! Tant mieux, je savais que tu serais sous mon charme » répondit aveuglément Sanji
« Idiot *tape la tête de sanji * elle veut dire que l'on est des enfants intérressants » dit Nami
« Exact... Ecoutez, j'aimerais participer à votre défi contre Kidband, si bien sur, vous voulez bien » dit Robin
« Oui, on a encore une personne de plus, youpi » sauta de joie Luffy et Usopp

Ils arrivèrent tous les six en haut de la montagne face à Kidband. Zoro utilisa son sabre en bois, que Nami lui avait rendu, et attaqua en premier. Puis, Sanji leur lança plusieurs coups de pieds et Robin utilisa ses mains comme bouclier pour protéger ses amis. Usopp utilisa des petites bombes en poudre de craie et les lança sur les gamins. Nami, elle, en profita pour dérober ce que les gamins portaient sur eux quand ils étaient évanouis.

« Bah, finalement, c'est allé un peu vite » disa Sanji
« On fait un excellent travail d'équipe ensemble !! « dit Luffy

Ils descendirent tous de la montagne et se retrouvèrent dans un carrefour.

« Bon, c'est ici que nos chemins se séparent, merci pour votre aide mais... il est temps que je rentre m'entrainer dans mon dôjo, au revoir... » dit Zoro
« Moi aussi, je dois retrouver mon bateau pour m'en aller de cette île avec mon trésor, c'était un plaisir de vous utili-euh... de... de travailler avec vous héhé... À plus! » disa Nami qui partit en courant
« Bon ben, je rentre dans mon restaurant moi, il faut que j'aille voir mon chef pour apprendre de nouvelle cuisine, à plus » dit Sanji
« Quant à moi, je dois trouver une île qui peut contenir des secrets interressants, je vous dis adieu » dit Robin
« Euh... Ben, moi, je crois que je vais rejoindre mes hommes donc euh... à plus petit mioche » répondit Usopp
« Eh!! Attendez les amis !! On ne s'est même pas dit... nos noms... » dit Luffy

Zoro, Usopp, Nami, Sanji et Robin laissèrent Luffy seuls puis quelques minutes après,Luffy songa sur ces cinqs enfants qu'il avait rencontré puis il entenda une voix:

« Luffy !!! Te voilà enfin!!! »
« ACE !! Ah, je... je... » dit Luffy
« Oui, je sais, tu es désolé, mais c'est pas grave... » dit Ace
« Non, c'est pas ça, enfaite, je t'avais oublié » dit Luffy en rigolant
* tape sur la tête de Luffy * « Toi alors, t'es vraiment le roi des imbéciles, allé, on rentre sur notre île, on va s'entrainer plutôt là-bas. » dit Ace
« D'accord mais d'abord on mange!! » dit Luffy
« Si tu veux... »

Ils rentrèrent tous les deux sur leurs îles et s'entrainèrent. Puis, le jour où Luffy atteint ces 17 ans, il part devenir pirate.

FIN

Destin cruel ou Destin bienveillant ?


Dans une chambre plongée dans le noir, deux êtres dorment côtes à côtes, leurs cheveux en bataille et leurs sourires béats émouvraient sans peine ceux qui viendraient déranger leur sommeil paisible. Mais dorment-ils vraiment ?
L’un d’eux s’agite en grognant et en s’agitant follement, tandis que l’autre laisse son sourire se transformer en rictus amusé, le premier continue de s’agiter, se retournant, se débattant, alors que l’autre laisse sa main caresser les cheveux d’un noir intense de son colocataire de lit pour essayer de l’apaiser.
Soudain le garçon aux cheveux noirs pousse un cri et vint se coller contre l’inconnu qui agrandit encore son sourire, son protégé est tellement mignon... Et innocent.
Un petit rire s’échappe des lèvres du réveillé et il pose un baiser sur la tête de son compagnon, attendri comme jamais.
- Gil, souffle-t-il dans l’oreille de son protégé. Calme-toi, tout va bien.
Gilbert marmonne quelque chose d’inaudible et se serre contre la personne qui compte le plus à ses yeux, oubliant un instant qu’il doit le servir et non le contraire... Mais cela ne semble pas déranger l’autre qui le déplace légèrement pour poser sa tête sur son torse afin que Gil soit plus confortable.
- J’ai peur...
Fronçant les sourcils en entendant la voix tremblante de son protégé, l’homme l’écoute en silence, sa main caressant les mèches couleur ébène avec douceur.
- S’il t’arrivait malheur...
- Il ne m’arrivera rien, le coupa son maître d’une voix ferme. Les Baskerville ne sont plus, la Volonté de l’Abysse non plus, on ne risque plus rien, toi, moi, Break, Oncle Oscar, Aida, on est ensemble et c’est le plus important, non ?
Son ami ne répond pas, levant un regard vers son maître qui lui adresse un magnifique sourire il semble s’apaiser et hoche la tête se rendormant.
Oz Vessalius attend un instant avant de poser un autre baiser sur la tête de son ami et de repousser la couverture, il quitte le lit, enfile ses pantoufles, attrape un peignoir et l’enfile avant de se diriger vers la salle de bain. Dès que la porte fut refermée, le sourire et l’expression joyeuse de l’homme disparurent pour être remplacé par un visage triste, désespéré, culpabilisé également.
S’approchant du lavabo, il ouvre le robinet et s’asperge le visage d’une eau froide et apaisante, il se contemple ensuite dans le miroir et ne peut être empêché d’être surpris par son propre reflet.
Qu’est-ce qu’il a changé depuis sa première sortie de l’Abysse et sa rencontre avec Alice...
Cela lui semble tellement loin, il est devenu un homme, du moins en apparence. Ses cheveux couleur blés ont poussés, aussi longs que ceux de son ancêtre, la seule différence étant que lui les a laissés libres dans son dos, ses grands yeux vert émeraude ont désormais perdu leur innocence enfantine et maintenant il est à peine plus petit que son domestique.
Soudain Oz sursaute et fait volte-face alors qu’un poignard arrive comme par enchantement dans sa main, il se fige alors et se dépêche de ranger l’arme avant d’interroger son visiteur du regard.
Xerxes Break est adossé à un mur, un regard indéchiffrable posé sur lui et le visage étonnamment sérieux.
- Break...
- Tu te tortures toujours l’esprit hein Oz ? Même si ça fait plusieurs années que la bataille finale s’est terminée. Tu crois vraiment qu’ils auraient aimé te voir dans cet état ?
Son cadet tressaillit et lui lança un regard noir qui n’intimida aucunement le clown, ce dernier esquissa au contraire un sourire, mais un sourire crispé et froid.
- Tu n’as toujours pas compris, pourquoi ils se sont sacrifiés pour nous protéger pas vrai ?
Il sut qu’il avait dépassé les bornes en voyant son ami exploser de rage et le plaquer contre la porte en hurlant.
- Comment leurs sacrifices auraient-ils pu sauver qui ce soit ?! Gilbert et Aida ont peur de perdre les rares personnes qui leur sont chères depuis la mort de Vincent et de Eliot et ma sœur a perdu son sourire... Tu ne te goinfres plus de bonbons, tu ne ris plus, tu es devenu sérieux depuis... la mort de Sharon. Et moi... Moi je... Elle me manque tellement....
L’homme se retourna et serrant les poings laissa les larmes couler sur ses joues, l’homme derrière lui soupira et son poing se crispa brièvement à la notion de sa maîtresse disparue avant de murmurer.
- Je comprends ce que tu ressens Oz, mais... Ils l’ont fait parce qu’ils nous aimaient. Que ce soit Vincent pour protéger Aida, Eliot pour protéger Gilbert, Sharon pour me protéger ou Alice et ton père pour te protéger. Ils nous aimaient et c’est pour cette raison qu’on doit continuer à avancer. Même si c’est dur.
Oz ne répondit pas, des tas de souvenirs défilaient dans son esprit. Des souvenirs heureux, douloureux, il se vit enfant jouer avec sa petite sœur ou plus tard avec son domestique et ami, il se vit tomber et trouver la tombe de la mystérieuse Lacie, la cérémonie de passage à l’âge adulte, sa première rencontre avec les Baskerville et avec Alice.
Son incompréhension devant les actes de Gilbert, son plongeon dans la terrifiante Abysse, les chains, sa deuxième et première vraie rencontre avec B-rabbit, son retour dans son monde, la rencontre avec Sharon et Break, la découverte que Raven était en fait Gilbert et que dix ans s’étaient écoulés. Puis tout s’était enchaînée à une vitesse folle, il avait fait des découvertes surprenantes, affolantes ou heureuses, avait rencontré de nouveaux alliés ou ennemis jusqu’au jour de la bataille finale. Cette dernière s’était passée entre Oz et ses alliés et les Baskervilles, Glen à leur tête, la bataille avait été sanglante, notamment quand Oz avait découvert que Vincent avait kidnappé sa sœur et que fou de rage il avait laissé exploser ses pouvoirs, Alice contrainte contre sa volonté de se transformer en B-Rabbit avait massacré ses ennemis, comme ses amis... Sa faux s’était approchée bien trop près du chapelier qui suite à une crise ne l’avait pas vu, Sharon s’était interposée et était morte rapidement ayant juste le temps de dire à son grand-frère qu’elle l’aimait. Jack était intervenu en apparaissant sous la forme d’un spectre et avait calmé son héritier et son amie avant de faire face à son meilleur ami.
Glenn et lui s’étaient lancés un regard sombre, puis Glenn avait tenté de tuer le jeune garçon sous les yeux impuissants du grand blond, tous les autres étaient tous trop occupés à se défendre ou à attaquer pour sauver le futur duc.
Tous sauf une personne, Alice s’était interposé au dernier moment et avait lancé un « je ne te laisserais pas m’enlever une personne chère une deuxième fois Glenn » avant de lancer un regard triste aux deux Vessalius et nul ne sait comment ouvrir un passage pour l’Abysse.
Oz se serait jeté dans le gouffre à sa suite si Gilbert, aussi triste que lui, ne l’en avait pas empêché.
- Oz, arrête de ressasser tout ça.
S’essuyant les yeux, l’homme soupira et dit avec un sourire amer.
- A quoi ça sert de vivre si la personne que j’aimais n’est plus à mes côtés ?
Break ne répondit pas à cette question, lui non plus n’avait pas la réponse...

- Oz !
Le jeune Vessalius poussa un cri de douleur et se redressa d’un coup dans son lit la main posée sur sa joue avant de tourner la tête vers la personne qui le regardait avec colère, la main levée.
- A... Alice ?
- Qui d’autre imbécile ? Je te signale qu’en tant qu’esclave tu devrais te réveiller sans que j’aie à te le demander... Hé ! Qu’est-ce que tu fais, idiot de... Oz...
Le blond s’était jeté sur elle et l’avait étouffée en la serrant fort, la chain le regardait avec stupeur, était-elle en train de rêver ou son esclave pleurait ? Hésitante, ne sachant pas quoi faire, elle finit par poser une main maladroite sur la tête de son ami et à lui caresser les cheveux avec douceur. Ils restèrent ainsi un long moment avant que le blond ne lève ses grands yeux verts soulagés vers la chain qui ne put s’empêcher de rougir. Pourquoi ? Elle n’en savait rien, mais à cet instant Oz lui rappelait tellement Jack... et pourtant c’était différent. Ne sachant pas pourquoi la chain posa ses lèvres sur celles de son ami et l’embrassa timidement.
Surpris Oz écarquilla les yeux avant de repenser à son rêve, cauchemar plutôt, et de répondre au baiser, sa main partit dans le dos de Alice et s’accrocha fort au tissu rouge.
Ils restèrent comme ça un long moment avant qu’elle ne lui adresse un sourire gêné, mais heureux en arrière-fond, auquel il répondit par un timide sourire.
- Je t’aime, Alice, souffla le blond en posant une main douce sur sa joue. Promets-moi qu’on restera toujours ensemble. Je ne laisserais pas les Baskerville poser leurs mains sur toi, ni Pandora, et je t’aiderais à retrouver tes souvenirs.
- Et moi je ne te laisserais pas oublier ton objectif, murmura la chain en se laissant aller contre cette grande main chaude. Tu n’es pas Jack, il ne reviendra jamais, mais ce n’est pas grave vu qu’on est ensemble.
Ils fermèrent tous deux les yeux et ne virent pas la silhouette transparente apparaître à leurs côtés, esquissant un sourire en voyant son amie et son descendant heureux Jack Vessalius tourna la tête et rejoignit la haute silhouette enroulé dans un manteau sombre qui regardait fixement une montre. Les deux hommes disparurent sans un regard en arrière.

Dehors le ciel jusque là teinté de nuages s’éclaira et un soleil lumineux apparut éclairant le manoir Vessalius de sa douce lumière, une colombe apparut sur le balcon, la tête penchée elle observa les deux silhouettes entrelacées avant de s’envoler d’un battement d’ailes.

Le soleil se levait paisiblement à l’horizon, éclairant de ses doux rayons dorés la ville à peine éveillée, caressant doucement de sa lumière chaleureuse et réconfortante les visages fatigués des habitants.
Mais on ne s’intéresse guerre à tous ces pauvres villageois esclavagés, forcés d’aller au boulot (et qui en plus vont te sortir qu’ils sont heureux de trimer) pour gagner leur croûte parce que, soyons honnête, on sait tous qu’ils sont juste là pour faire jolie.
Dans une histoire on ne s’intéresse jamais au paysage (c’est d’ailleurs pour ça que les habitants sont en fait toujours souriants), je tenais donc à leur dédicacer ces quelques lignes sur la vérité des matins difficiles.
Ah ! Mais vous vous demander certainement qui je suis (oui parce qu’il est tout simplement inconcevable que vous vous en fichiez) ! Laissez-moi me présenter. On me donne bien des noms, le conteur, le commentateur, pour vous je serais la voix off. Mais oui, vous savez ! La Sabine dans Fred et Jamy, le sadique psychopathe dans RDA, le vieux schnock qui adore vous déblatérer des prophéties à la mord moi le nœud toute les trente secondes dans une fantasy story, ou qui vous emmène dans des flash back à n’en plus finir, bon bah ça, c’est moi !
C’est quoi ce regard outré et sceptique ? Qui selon vous raconte les histoires d’un point de vue externe ou omniscient hein ?
Bref, je vais donc vous raconter cette petite histoire d’une journée (sans intérêt) de deux jeunes hommes.
Loin du brouhaha ambiant qui commençait à s’installer fermement dans la place principale de Central, dans le calme paisible des bibliothèques peu fréquentées et bien fournies, se trouvaient nos deux jeunes héros recherchant indéfiniment le savoir de la vérité pure.
Dans cette pièce vide et silencieuse, seule raisonnait le bruit des pages que l’on tourne délicatement et la respiration d’un enfant endormit sous une pile de bouquins écroulés. Une natte blonde et une chaussure noire sortaient de ci de là des décombres.
Bon. Nous avions le nain… où était l’elfe ? HahahahaARGH !

Bien ! Nous disions donc qu’il manquait une personne.
Rapidement, un bruit de métal surpassa aisément celui du papier. Courant avec empressement, une armure apparut à quelques mètres du tas d’ouvrages, une colonne de livres dans les bras.

-EDWAAAAAAAAAAAAARD !

Il trébucha sur la pile et tomba, éparpillant au passage toutes les recherches de son frère et réveillant ce dernier. Celui-ci agacé et écrasé par le poids d’Alphonse commença à s’énerver et s’empressa d’essayer de s’extirper.

- Qu’est ce qu’il y a Al ?!

Il ne répondit pas. Un bout de papier glissé auparavant entre deux pages venait de tomber par terre pendant la chute d’Alphonse. Etendu sur le sol, il attira, comme par hasard, le regard du jeune homme qui l’examina. Edward intriguait regarda à son tour.
Comme par hasard, un plan était dessiné dessus avec un petit message, comme un code. L’excitation prit le plus jeune des adolescents, tout émoustillé par la perspective d’une éventuelle chasse au trésor et puis, comme par hasard, le message les intriguait. Peut être découvrirait il des choses intéressantes, qui pourraient même leurs servir pour leurs recherches ?
Ils décidèrent donc, COMME PAR HASARD, de se rendre à l’endroit indiqué sur le papier (après tout ils n’avaient rien de mieux à faire).
C’est vraiment cousu de fils blancs cette histoire…
C’est donc le regard perçant et la truffe au vent, qu’Edward prit fièrement les devants.
Ils descendirent dans les sous sols de la ville, par une entrée située près des bas quartiers. C’était une chose qui commençait à devenir habituelle pour eux… (de trainer dans les égouts, comme les bons petits rats qu’ils étaient *hinhinhin* ).
Il faisait noir et froid. Une odeur désagréable d’humidité leur chatouillait les narines, accentuée par l’odeur de terre et de déchets. La pollution, c’est le souci des grandes villes.
Conformément au plan ils prirent à droite puis tout droit, encore à droite, ils tournèrent à l’angle à gauche et quelques kilomètres plus tard, arrivèrent dans un grand corridor gris. Ils ignoraient qu’un tel lieu existait dans les fondations de Central. Ils s’enfoncèrent un peu plus profondément dans les ténèbres du couloir.
Quelques mètres plus tard, un bruit de roulement se fit entendre. Les deux jeunes gens se stoppèrent, sur leurs gardes, ils regardèrent à droite et à gauche. Ne voyant rien ils continuèrent d’avancer puis se retournèrent d’un bon.
Une grande boule de métal bloqué la sortie et roulait dans leur direction. Le jeune fullmetal sentit le sang quitter son visage et commença à déguerpir comme un lapin, suivit de son jeune frère qui courait étonnamment vite pour sa masse.

- Pourquoi tu ne la bloque pas avec l’alchimie ?! hurla Alphonse effrayé.

Edward se retourna face à la menace ennemie, frappa dans ses mains et… se remit à courir à toute jambe avant de se faire aplatir comme une crêpe.

- T’en as d’autre des comme ça ? Heu…AL ?

Il regarda autour de lui, cherchant son jeune frère des yeux, paniqué (encore plus qu’avant j’entends). C’est alors que quelqu’un lui agrippa la main et le tira sur le côté. Il eut juste le temps de voir la masse métallique filler devant ses yeux et continuer sa course pendant que lui et son sauveur de frère étaient à l’abri dans un couloir latéral.

- A…AL ! Mon pote ! T’es bien mon frère, s’exclama l’alchimiste soulagé.

L’autre lui fit signe de se taire. Le combat n’était pas encore finit. En effet, cet endroit est en fait rempli de pièges en tout genre, je vous propose donc d’aller prendre le thé pendant que nos deux héros se dépatouillent avec leurs problèmes. J’ai du darjeeling, quelqu’un en veut ?
Quelques heures plus tard donc, après avoir fait face à la chèvre chatouilleuse qui régnait sur le couloir qui les avait sauvé, chèvre que le jeune blond transforma en méchouis, acte qui lui valut une séparation violente avec son frère choqué, qui partit en pleurant (c’est une image bien sûr) et en hurlant qu’il n’avait pas de cœur et que c’était un monstre ; le jeune Edward se fit attraper et ligoter en essayant de rattraper Alphonse, et se retrouva on ne sait trop comment coincer entre des murs couverts de pics et qui se rapprochaient dangereusement. Enfin, pour finir, il s’en sortit, puisque c’est le héros, et retrouva bien évidemment son frère à l’endroit où tous les couloirs se rejoignaient pour n’en faire plus qu’un.
Ils marchèrent tous deux, salement amochés, dans ce dernier corridor, tel une marche funèbre. Un bruit discret attira l’attention du grand frère, désormais au taquet du moindre son. Un bruit de griffe, un bruit félin, un miaulement discret sortant de l’armure de son félon de frère.

- Al ! s’exclama Edward d’un ton outrée.

- Mais…mais il était seul. Dans les couloirs…et…

Ni une ni deux, l’alchimiste au cœur d’acier enleva le casque de l’alchimiste au corps d’acier et sortit le chat qui se trouvait dedans. Il reposa ensuite la tête sur les épaules d’Alphonse et déposa le chat par terre.
Son frère avait l’air au bord des larmes face à tant d’insensibilité. Le chat lui, se promenait gaiement, de nouveau libre. Il se dirigea vers l’angle ou le couloir tournait à gauche. Il avait à peine fait deux pas dans cette bifurcation qu’un cri abominablement perçant, d’horreur à vous en vriller les tympans, et qui s’est gravé à jamais dans la mémoire des deux frères, retentit.
Affolés, ces derniers se précipitèrent vers la source de ce vacarme pour y trouver un jeune garçon âgé de 14 ans à peine, terrifié, pétrifié même, regardant le chat qui se frottait amoureusement à ses jambes d’un air horrifié.
Silence…

- Heu… Tout va bien ?

La voix d’Edward sembla arracher le garçon à sa paralysie et celui-ci détala sans demander son reste. Poursuivit par le chaton heureux d’avoir trouver un nouveau camarade de jeu, l’enfant n’en cria que de plus belle et on put entendre son hurlement de désespoir se perdre dans l’éco lointain du couloir pendant plusieurs très longues minutes encore.
Les deux alchimistes en restèrent bouche bé avant d’exploser de rire… et de se mettre eux aussi à courir pour essayer de rattraper le garçon qui connaissait peut être la sortie.
Jusqu’à ce qu’Alphonse commença à freiner et qu’Edward se prit une massive porte en chaine en pleine tête (pas doué). Remit de son choc cérébrale qui pour le coup lui aura fait encore perdre quelques neurones, le blondinet ouvrir la porte à sa façon (c'est-à-dire d’un bon gros coup de pied rageur).
Ils entrèrent dans une pièce ronde ou, un peu surélevé, se trouvait un trône. Deux soubrettes encadraient le siège royal.
Deux soubrettes ? Pas vraiment. Les yeux ronds comme des soucoupes, Ed et Al fixaient le jeune homme de 24 ans, situé à gauche du fauteuil. Il avait les cheveux bruns du petit garçon pétrifié, les yeux jaunes qui plus tôt étaient écarquillés par la terreur, une cigarette dans la bouche, un flingue sur le côté et… une magnifique robe rose à froufrous sertie d’un beau tablier d’un blanc pur.
Les garçons était tellement stupéfait par la beauté du jeune homme (mais oui, les travestis au pouvoir !) qu’ils en restèrent coi (je savais que ça plairait… mouhaha, bien joué Oz.).
En réalité, ce pauvre Gil ne savait vraisemblablement plus où se mettre et l’assistance prête à exploser de rire à tout moment, retenu juste par le regard meurtrier de la voix off, en l’occurrence moi, qui pouvait les ridiculiser à leur tour à tout moment (c’est beau l’abus de pouvoir ♥).
L’autre soubrette semblait elle, plus intéressée par le tas de viande disposé à ses pieds, que les invités qui venaient de faire irruption. A sa manière de manger elle rappelait un peu Gluttony…
Le fauteuil pivota, laissant enfin apparaitre le leader de ce très étrange trio. Assis sur un moelleux coussin, un jeune garçon de 15 ans les observait tout sourire. Il était blond et avait les yeux verts. Il ne semblait pas bien méchant mais nos héros restèrent sur leurs gardes. Ils avaient déjà était suffisamment servit avec Pride en ce qui concernait les gentils enfants innocents. Il valait mieux se méfier de l’eau qui dort. Alors amis ou ennemis ?
L’enfant se leva et se précipita vers eux. Il leur sauta au coup et leur serra très fort la main en n’arrêtant pas de s’agiter.

- Bienvenu, bienvenu ! Je m’appelle Oz Vessalius, je suis le fils de l’un des quatre grands Ducs. Oh alors c’est vous les héros ici ? Woah, c’est cool cette armure !

Il commença à frapper sur le plastron d’Alphonse. Sentant que ça sonnait creux, il retira la tête, mort de curiosité. Voyant que l’armure était vide et entendant Al se plaindre, il en resta bluffer.
Le jeune homme soubrette qui regardait la scène en perdit sa cigarette pendant que l’autre, la demoiselle, en abandonna sa viande, et ils se précipitèrent pour voir cette étrange chose de plus près. Ils regardèrent tout trois Alphonse, des étoiles dans les yeux, et celui-ci commença à se sentir mal à l’aise.

- Eh c’est bon ! Mon frère est pas une bête de foire ! Et c’est quoi cette histoire des quatre grands ducs ? T’as fumé la moquette le mioche ?

Oz ne possédait pas de réels complexes concernant sa taille - après tout il avait un trou de dix ans hein !- mais il acceptait difficilement le manque de courtoisie. Il sortit donc avec joie son sourire sadique qu’il avait su perfectionner en de rares occasions.

- Ça me rassure de voir que je ne suis pas le plus petit ici, j’ai vu d’autre héros qui faisait au moins trois têtes de plus que moi. Notamment ces gars de la soul society là, tous des géants… même Raven arrivait difficilement à leur tenir tête (et puis quel accueil aussi).

Edward n’ayant écouté que l’insulte à peine voilé du jeune garçon, il l’aurait certainement frappé si son jeune frère plus raisonnable, ne l’avait pas retenu.

- Bref, vous avez le papier ?

Le mot fit tilt dans son esprit, et le fullmetal montra le plan par réflexe. Le jeune homme s’en saisit et sourit.

- Bon ça, c’est pour les cas où vous voulez prendre des vacances.

L’armure et l’homme le regardèrent sans comprendre.

- Ce code là (il montra le message incompréhensible), c’est une formule magique. C’est un petit gamin de 10 ans en lunettes et costard cravate qui nous l’a donné. Il est apparut en plein Pandora accompagné de son harem. C’est vrai qu’ils s’y prennent de plus en plus tôt les jeunes de nos jours… Ce gars prétendait être magicien et il nous a offert cette formule qui permettait de voyager entre différents mondes. Faites pas cette tête, ça marche puisqu’on est ici. Sur ce, à une prochaine fois peut être ! Raven, Alice !

Après un dernier salut, il lu à voix haute ce qui était écrit sur le papier et s’en alla par la fenêtre, suivit par ses deux acolytes.
Une minute… Il y avait une fenêtre ici ? Ed et Al en restèrent… pour pardonner l’expression mais… sur le cul. Mais une pensée restait quand même à la surface, frôlant les lèvres de l’alchimiste d’Etat : tout ça pour ça ?! Et les pièges c’était obligatoire ?!
Puis un rideau noir tomba, sans doute dû à un trop plein d’émotions.

- Heho la belle au bois dormant ! Debout maintenant !

Edward ouvrit un œil et se crispa lorsqu’il vit qui l’avait interpelé si familièrement.

- Tire pas cette tronche fullmetal, moi aussi j’ai d’autres chose à faire que du babysitting. Si au moins tu avais été une jolie princesse…

- Comme si moi j’avais envie de voir votre tronche de vioc, lança t il au colonel tout en se redressant dans son tas de livres.

Pour sûre la remarque avait vexé ce cher Roy Mustang, on ne plaisantait pas avec l'âge, qui déjà se transformait en démon.

- Je te signale que je n’ai que vingt ******* ans (en fait en a récemment eu 30). Et dis moi t’étais pas là pour bosser au lieu de roupiller fullflemmard alchimiste ? (ouh là, c’est aussi recherché que les jeux de mots de Zephiris ça)

Le jeune homme allait répondre, lui aussi lancé en mode diabolique, lorsqu’un bout de papier aux crayonnés familiers attira son œil. Un plan étrange des sous sols et un code déjà scruté était écrit dessus.