[ANIME] Trapeze (Kuchu Buranko)

-Fiche technique :
Titre original : Kuuchuu Buranko  
Année de production : 2009  
Studio : Tôei animation
Genre : Comédie  
Auteur : Okuda Hideo
Volume, type et duré : 11 EPS 25 mins


-Synopsis :
Au Japon, les gens préfèrent consulter des psychiatres plutôt que des médecins généralistes. Le Docteur Ichiro Irabui est un psychiatre vraiment particulier : il porte une tête d'ours lors de ses consultations, il change mystérieusement d'apparence devant ses patients, et pour finir son cabinet est à l'image d'une peinture moderne affreusement colorée.
Lorsque ses patients le rencontrent pour la première fois, ils se demandent où ils ont atterris, et l'attitude du Docteur est loin de les rassurer. Heureusement, la piqûre de vitamine prodiguée par l'infirmière sadique -mais aux formes généreuses- est là pour les revigorer.
C'est ainsi que commence la thérapie psychédélique des patients du Docteur...

-Avis
Attention l’ovni !
Trapeze c’est LA bizarrerie de la jap’animation.  Passé relativement inaperçu sur le web français lors de sa sortie, Trapeze est pourtant une série à voir de toute urgence. Autant commencer par la conclusion : Trapeze, c’est bien !
Si Wakanim n’avait pas proposé l’anime en streaming gratuit, je ne serais jamais allée vers ce genre de série. Mais voilà, le streaming gratuit et légale ça ne se refuse pas, alors je me suis lancée. Le premier épisode m’a totalement perdu : les bâtiments aux motifs psychédéliques et aux couleurs vives, les personnages en papier qui entourent les protagonistes, la tête du héros qui se transforme par moment en tête d’animal.  Et surtout, surtout, les visages filmés des patients.
Parce que l’une des grandes caractéristiques de Trapeze, ce sont que les expressions des personnages sont joués par un acteur avant d’être plaquer sur le personnage dessiné. Un mélange de réelle et de fictif assez troublant et –qu’on se le dise pas- franchement  esthétique.
Malgré ce début très étonnant et pas forcement engageant, je me suis tout de même lancé dans le deuxième épisode. La bonne idée !
Les bâtiments roses et les personnages à tête d’animaux  sont toujours là, pourtant une fois que l’on s’y attend, on ne passe plus la moitié de l’épisode à se poser des questions et on se contente de suivre l’histoire du patient. Et c’est là que Trapéze devient intéressant.
Les épisodes suivent le même schéma : un patient vient voir le docteur Irabui, lui explique son problème et là commence la « thérapie ».
Le docteur Irabui est à lui seul un phénomène. Il apparait sous trois apparences différentes, tantôt avec une peluche en forme d’ours sur la tête, en enfant boudeur ou en jeune homme cynique.  C’est méthode de travail sont loin d’être conventionnelles et pas forcement très catholiques. En face de lui, les patients défilent, leurs histoires faisant toujours rires mais parfois avec un arrière goût amer tant on sait que ce ne sont pas des histoires si fictives que ça : l’homme qui n’arrive pas à s’imposer face à son beau père, le jeune homme qui passe son temps à pianoter sur son portable mais qui est en faite totalement seul. Chaque épisode semble proposer sa petite morale, certes peu mise en avant mais pourtant bien présente.
Autres point amusants, toutes les histoires se passent pendant la même période ce qui fait qu’il arrive de revoir les mêmes événements sous des angles différents.
Bref, Trapeze c’est bien, c’est marrant. Ca peut ne pas plaire mais ça n’en reste pas moins terriblement original et si vous avez l’impression de toujours retrouver la même chose en guise d’anime alors vous ne pourrez qu’aimer celui-ci.