[E.R Man] Interwiew du personnel d'un hôpital

E.R Man : Aujourd'hui nous interwievons des personnes qui ont travaillé ou travaillent encore au Cook County Hospital de Chicago au service des Urgences principalement...

Je m' approche de la porte lorsque j'aperçois une jeune femme brune qui vient boire une café pendant sa pose.

E.R Man: Bonjour Madame...

Carole Hattaway : Bonjour !! J' ai été infirmière en chef de ce service (les urgences) pendant de nombreuses années avant de rejoindre mon fiancée en poste dans un hôpital de Seattle en tant que pédiatre mais je peux vous dire que je n 'ai que de bon souvenirs sur chicago...

E.R Man : Beaucoup de gens pensent que vous deviez être populaire et aimé de beaucoup pour avoir eu le poste que vous occupiez alors.

Carole Hattaway : Je pense que ma personnalité y était pour beaucoup car même si je suis parfois fragile, je ne me laisse pas faire et dans mon métier avec tous les cas étranges que j 'ai vu, il faut avoir le coeur et l' esprit bien accroché.

E.R Man : Pourtant vous avez fait une tentative de suicide dont comme tout être humain vous avez aussi des faiblesses.

Carole s'assoit sur un banc dans la cour.

Carole Hattaway : C'est une période de ma vie qui me paraît loin maintenant mais il faut que vous sachiez que je ne renie pas mon geste mais c'était la faute à mon actuel mari.

E.R Man : j 'ai entendu dire que votre mari était très apprécié des femmes du services et même des patientes...

Carole Hattaway : Je ne farais aucun commentaire là-dessus.

E.R Man : vous êtes marié avec un homme séduisant, vous avez des jumelles magnifiques et un travail alors qu'attendez-vous de l' avenir.

Carole réfléchit...

Carole Hattaway : je ne peux pas vous le dire car on ne sais jamais ce qui peut arriver en un an car si on me l 'avait demandé, il y a 10 ans, je vous aurais ri au nez si vous m' aviez parlé de mariage et de vivre avec Doug (Douglas Ross)

Je remercie Mme Hattaway qui me fait signe qu 'elle doit reprendre le travail et je rentre dans le service des Urgences.

2ème partie...

Je me trouve davant le bureau où travaille le receptionniste et vois une doctoresse qui vient y déposer un dossier.

E.R Man : Bonjour, Docteur...

Kerry Weaver : Jerry, pouvez-vous appeler la radio et leur dire de me rapporter les clichés de l 'accident de ce matin, les deux petites filles.

E.R Man : Puis-je vous interwievez, Madame pour Manga Fan ?

Kerry Weaver : Manga Fan ? Je ne connais pas mais je pense que cela concerne les manga ces BD venant de Tokyo et à la mode auprès des jeunes gens ?

E.R Man : Oui, mais ici, je réalise un reportage sur le personnel de ce service et j 'ai déjà eu la participation de Madame Hattaway.

Kerry Weaver m 'entraîne dans la salle de repos et nous nous asseyons dans le canapé.

E.R Man : Madame Weaver, pouvez-vous nous parler de votre arrivée dans ce service et votre rôle pour ceux qui ne vous connaissent pas du tout.

Keary Weaver : Je suis ici depuis 1995 et j 'ai été engagée comme chef du service.

E.R Man : Une femme avec un handicap à la tête du service, ce n 'est pas trop dur à gérer.

Keary Weaver : Mon handicap ne me gène pas puisque je l 'ai depuis ma naissance et maintenant que je me suis faite opérée tout va bien dans ce domaine. Gérer les conflits c'est autre chose car entre les patients, les médecins, les infirmières et le reste du personnel c'est délicat à traiter car chaque cas est unique et différent selon les protagonistes en cause.

E.R Man : Justement avec votre caractère qui m 'a l'air assez autoritaire même si vous pouvez faire preuve d'humanité parfois comme tout le monde c'est difficile. Le docteur Ross et vous en est un exemple...

Kerry Weaver : Douglas Ross est une personne de qualité (dans ces soins aux patients) mais un peu rebelle donc il use de moyens illégaux pour soigner ses patients quelques fois et son caractère est fort donc il ne se laisse pas marcher sur les pieds et une fois au début, il m'a imité entrain de marcher avec ma béquille, ce que j 'ai pas trop apprécié.

E.R Man : Votre meilleur moment puisque dans ce service malgré les horreurs que vous voyez, se serait lequel ?

Kery Weaver : Le moment où j 'ai appris à une assistante médicale Jeannie Boulet qu'elle pouvait adopter l 'enfant atteint du sida qu'elle soignait dans le service.

E.R Man : En parlant du Sida, cela me fait penser que la différence est une chose difficile à vivre surtout pour vous qui aimez les femmes.

Kerry Weaver : Avec le psychologue Kim Legaspy, j 'ai vécu un an c'était la première fois que j 'avais une attirance pour les femmmes et je ne savais pas comment réagir et cela vis à vis de moi-même et de mes collègues.

E.R Man : Pourtant avec votre seconde compagne, vous avez eu un enfant...

Kerry Weaver : Sandy était quelqu'un de bien qui assumait mieux que moi le fait d'être homosexuelle et elle m 'a permis de mieux le vivre et de l 'annoncer à mes collègues. Dommage qu'elle soit morte trop tôt pour voir notre enfant grandir.

E.R Man : En parlant de grandir, vous avez été adopté mais vous semblez assez équilibrée.

Kerry Weaver : Pourquoi, Monsieur, se serait dur de grandir avec des parents adoptifs sans être délinquant ? Tout est question e volonté et j 'en ai assez pour surmonter les obstacles et j 'ai même fini par retrouver ma mère et lui demander pourquoi elle m'a abandonnée.

E.R Man : Qu'elle est la personne du service dont vous êtes la plus fière et celle que vous aimez le moins ?

Kerry weaver vérifie que l'on est seuls dans la pièce avant de répondre :

J' ai de l 'affection pour John Carter car je l 'ai vu encore externe puis devenir undes pilliers du service à qui je confirait ma vie sans hésiter. La personne que j 'avais du mal à supporter était le docteur Robert Romano du service de chirurgie mais je crois que beaucoup de personnes des urgences ont eu des mots avec lui donc c'est vraiment dur de dire les choses sans que cela ne retombe sur moi et ne brise ma carrière.

E.R Man : Merci, madame pour cette interview et je vais vous laisser continuer à travailler.

Et sur cela, je me lève du canapé, sort de la pièce et tombe nez à nez avec une jeune chirurgienne anglaise d'origine indienne.

J'ai vu la chirurgienne remettre un dossier en place et comme il me semble qu'elle n'as aucun traumas à s'occuper, je me dirige vers elle.

E.R Man : Excusez-moi, Mademoiselle. Auriez-vous quelques minutes à m'accorder ?

La jeune femme se retourne surprise et me répond que oui.

E.R Man : Pouvez-vous nous parlez de vous ?

Nous continuons à avancer dans les couloirs.

Neela Rasgotra : Je viens de Grande Bretagne et je me nomme Neela Rasgotra et je suis ici en tant qu'interne de chirurgie et je vois beaucoup de cas assez variés.

E.R Man : En tant que chirurgien et femme, vous devez avoir le coeur très solide pour naviguer dans ce milieu...

Neela Rasgotra : Il le faut bien dans ce milieu d'hommes et en tant qu'interne je ne connais pas encore toutes les facettes du métier et n'ai pas autant d'expérience que les titulaires de chirurgie mais j'ai tellement envie de réussir aux Etats-Unis...

E.R Man : Surtout que vous êtes d'origine indienne mais êtes née en Grande Bretagne. Pourquoi travailler à Chicago ?

Neela Rasgotra : J'ai fait une partie de mes études ici et je voulais être dans ce pays pour les continuer...

Elle réfléchit.

Neela Rasgotra : Je ne sais pas trop pourquoi en fait mais c'est assez bizarre de ce dire que l'on vit aux Etats-Unis et y travaille alors que sa famille est à Londres de l'autre côté de l'Atlantique.

E.R Man : Mais vivre ici vous a permis de rencontrer votre mari !!

Neela Rasgotra : Mon défunt mari et oui je pense  à lui quelques fois surtout le soir seul dans mon grand lit mais avec mon travail, je n'ai pas vraiment le temps de pleurer dessus...

E.R Man : Votre travail est une grande partie de votre vie et ici avez-vous des personnes avec qui vous aimez être ?

Neela Rasgotra : Bien sûr que j 'ai des collègues et même des bons amis comme le Dr Tony Gates ou le Dr Abby Lockhart et j'aime venir ici aussi pour la bonne ambiance entre deux opérations difficiles où je peux perdre un patient...

On continue d'avancer et on se retrouvent devant les portes de l'ascenseur quand un chirurgien noir en soir en se dépêchant...